Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851

Notices individuelles

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Chabrié - Victorin
Numéro d’ordre : 6045 - Numéro de dossier : 9

Informations personnelles

Lieu de naissance : Moissac Tarn-et-Garonne
Âge : 38 ans
Statut conjugal : Célibataire
Domicile : Moissac, Tarn-et-Garonne
Profession : Avocat
Type d’activité : Professions libérales
Secteur : Professions libérales
Antécédents : 1/2/1832, 25 frs d'amende, outrage à des agents; 10/11/1848, 25 frs d'amende, coups et blessures; 10/8/1850, 8 jours de prison, 800 frs de dommages et intérêts, coups et blessures.

Décisions des commissions mixtes départementales et des commissions militaires de Paris

Décision de la commission mixte Tarn-et-Garonne : Eloignement Momentané

Observations en liste générale : Révolutionnaire exalté jusqu'à la démence. Il était en tête de la colonne insurgée qui tenta de s'emparer de la mairie. On croit l'avoir vu à la tête d'une bande et criant aux armes. Dissolu. Sans moeurs. Etait le chef du parti démagogique.
Motifs et observations dans l’État de la commission mixte : Il était en tête de la colonne des agitateurs lors de la seconde tentative qu'ils firent de s'emparer de la mairie de Moissac. C'est lui qui fit au factionnaire l'injonction d'aller chercher les autorités. Son signalement est le même que celui de l'individu qui dirigeait, dans le faubourg Sainte Blanche, une bande qui criait aux armes ! Il a été vu dans le café de la Montagne le 3 décembre quand s'y préparaient les démonstrations d'insurrection. Dominé au plus haut point par l'esprit révolutionnaire, il s'exalte jusqu'à la démence.
Il n'a obtenu qu'avec peine le titre de licencié en droit et quoique inscrit au barreau des avocats, il n'exerce réellement point cette profession. Pour lui, être républicain, c'est pouvoir dominer et vivre sans rien faire, il a toujours montré une grande exaltation. Aussi, a-t-il trouvé, depuis le 24 février, tous les gouvernements qui se sont succédé, réactionnaires, même le gouvernement provisoire. Il était le correspondant et l'aide de camp de l'ex représentant Detours. Du reste dissolu, sans moeurs et fort endetté, il était le chef des démagogues qui se réunissaient au café de la Montagne.
Condamné 1° le 7 février 1832 par le tribunal correctionnel de Toulouse à 25 francs d'amende pour outrage envers des agents de l'autorité, 2° le 10 novembre 1848 par le tribunal d'appel de Montauban aussi à 25 francs d'amende pour coups et blessures, 3° le 10 août 1850, par le même tribunal à 8 jours d'emprisonnement et 800 f de dommages également pour coups et blessures. Son père possède une fortune qu'on évalue à 300 000 francs. (Département du Tarn et Garonne. Commission départementale instituée par l'instruction collective du 3 février 1852, A.N., BB/30/402)

Grâces et commutations de peine

Sources

Liste générale : Archives nationales F/7/*/2589 Dossiers de grâce : BB/30/476




Réalisation de la base de données : Jean-Claude Farcy ✝ Programmation web : Rosine Fry (2013) puis Morgane Valageas (2018) Hébergement : LIR3S-UMR 7366 CNRS uB
Référence électronique : Jean-Claude Farcy, Rosine Fry, Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851, Centre Georges Chevrier - (Université de Bourgogne/CNRS), [En ligne], mis en ligne le 27 août 2013 (adresse http://tristan.u-bourgogne.fr/Inculpes/WEB/1848_Index.html) puis le 20 juillet 2018, URL : http://poursuivis-decembre-1851.fr/index.php