Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851

Notices individuelles

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Duffau - Adrien
Numéro d’ordre : 9522 - Numéro de dossier : 177

Informations personnelles

Lieu de naissance : Saint-Clar Gers
Âge : 24 ans
Statut conjugal : Marié 2 enfant(s)
Domicile : Saint-Clar, Gers
Profession : Cafetier
Type d’activité : Aliments [Commerce]
Secteur : Commerce
Antécédents : Traduit 2 fois pour propos séditieux et coups, acquitté 2 fois.

Décisions des commissions mixtes départementales et des commissions militaires de Paris

Décision de la commission mixte Gers : Algérie moins
Transporté en Algérie à Bône, province : Constantine

Observations en liste générale : Complicité directe et évidente dans tous les faits insurrectionnels qui se sont effectués à Lectoure.
Motifs et observations dans l’État de la commission mixte : Détenu. Un des chefs socialistes à Saint-Clar. Correspondant et propagateur du journal démagogique l'Ami du peuple. Son café était le rendez-vous des démagogues de la localité; on y faisait entendre les chansons les plus séditieuses et les menaces les plus graves contre le parti modéré. Traduit devant la cour d'assises du Gers, pour avoir dit publiquement qu'il fallait faire tomber un très grand nombre de têtes et pour avoir frappé, dans un rassemblement séditieux, un des gendarmes de la brigade. Il a eu le bonheur d'être acquitté de ces deux circonstances. C'est un des plus habiles et des plus dangereux dans cette localité. Il est capable des plus violents excès. Le 3 décembre, il se rendit à Agen pour se mettre en rapport avec les chefs socialistes de cette ville. Arrivé à Lectoure, le 4 au soir, il s'empressa de déclarer, dans le café Ransan, où se trouvaient réunis un grand nombre de démagogues, que Villeneuve-d'Agen était en insurrection et que la sous-préfecture était au pouvoir des insurgés. Il partit immédiatement pour Saint-Clar, se mit en rapport avec Sentis, un des socialistes les plus exaltés qui s'était chargé de propager l'insurrection dans cette ville, et il alla bientôt après à Auch, pour recevoir les instructions et les ordres du Comité révolutionnaire socialiste. La déroute des insurgés aux portes de la ville d'Auch fit échouer tous ces desseins, mais ses démarches si multipliées et si actives constatent sa complicité dans tous les faits insurrectionnels qui se sont produits. (Département du Gers. Insurrection de décembre 1851, SHD, 7 J 71)

Grâces et commutations de peine

Sources

Liste générale : Archives nationales F/7/*/2590 Dossiers de grâce : BB/30/467
Dossier de pension : Archives nationales F/15/4026
Remarques de l’auteur de la base de données :
Evadé d'Afrique, lettre ministérielle du 6 juin 1854, selon le registre des transportés en Algérie (A.N. F/7/2587).




Réalisation de la base de données : Jean-Claude Farcy ✝ Programmation web : Rosine Fry (2013) puis Morgane Valageas (2018) Hébergement : LIR3S-UMR 7366 CNRS uB
Référence électronique : Jean-Claude Farcy, Rosine Fry, Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851, Centre Georges Chevrier - (Université de Bourgogne/CNRS), [En ligne], mis en ligne le 27 août 2013 (adresse http://tristan.u-bourgogne.fr/Inculpes/WEB/1848_Index.html) puis le 20 juillet 2018, URL : http://poursuivis-decembre-1851.fr/index.php