Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851

Notices individuelles

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Collardot - Eugène
Numéro d’ordre : 7105 - Numéro de dossier : 76

Informations personnelles

Lieu de naissance : Nuits Côte-d’Or
Âge : 31 ans
Statut conjugal : Marié 2 enfant(s)
Domicile : Nuits, Côte-d’Or
Profession : Horloger
Type d’activité : Métaux précieux
Secteur : Industrie

Décisions des commissions mixtes départementales et des commissions militaires de Paris

Décision de la commission mixte Côte-d’Or : Internement

Observations en liste générale : Passe pour propagandiste et affilié aux sociétés secrètes.
Motifs et observations dans l’État de la commission mixte : Passe pour propagandiste et pour affilié aux sociétés secrètes. (Procès-verbal des décisions de la Commission mixte du département de la Côte-d'Or, A.N., BB/30/400)
Notice judiciaire n° 73. Honnête malgré l'exaltation de ses idées. Fainéant, incapable d'application. Ne possède rien. A déjà fort ébréché la petite fortune de sa femme qui n'a que peu de chose et ne possèdera pas plus de 4 à 5 000 f. après les décès de sa mère encore vivante.
Coureur habituel de village, passe pour faire de la propagande socialiste. Cependant ne s'est pas fait remarquer et n'a jamais ostensiblement pris part aux agitations antérieures.
On le dit, sans qu'il existe de preuve, affilié aux sociétés secrètes. Membre de la société de secours mutuels.
Se croyant appelé à des fonctions et à des destinées meilleures, Collardot est mécontent de la position qu'il occupe. Il est intelligent, ardent, son esprit est décidé, indépendant. Il ne cesse de déclamer contre l'état social et contre les riches, c'est sa thèse favorite. Du reste, je ne le considère pas comme un homme d'action, il n'irait pas jusqu'à soutenir les armes à la main les sophismes qu'il professe.
Le 6 décembre dans la matinée, Collardot était chez Tréboul lorsqu'y a été apporté par Lavocat et signé par plusieurs assistants un appel aux armes.
Il est allé ensuite chez Rigaud au conciliabule de 3 heures après-midi où les nommés Coquet et Tisserandot venus de Dijon dans ce but, provoquent et organisent le soulèvement.
Collardot connaissait Tisserandot qui l'accueillit en lui donnant la main.

Grâces et commutations de peine

Grâce accordée par le chef de l’État :
Remise le 12/03/1853

Sources

Liste générale : Archives nationales F/7/*/2589 Dossiers de grâce : BB/22/164
Dossier de pension : Archives nationales F/15/4007




Réalisation de la base de données : Jean-Claude Farcy ✝ Programmation web : Rosine Fry (2013) puis Morgane Valageas (2018) Hébergement : LIR3S-UMR 7366 CNRS uB
Référence électronique : Jean-Claude Farcy, Rosine Fry, Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851, Centre Georges Chevrier - (Université de Bourgogne/CNRS), [En ligne], mis en ligne le 27 août 2013 (adresse http://tristan.u-bourgogne.fr/Inculpes/WEB/1848_Index.html) puis le 20 juillet 2018, URL : http://poursuivis-decembre-1851.fr/index.php