Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851

Notices individuelles

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Boussès - Léonce
Numéro d’ordre : 4261 - Numéro de dossier : 16

Informations personnelles

Lieu de naissance : Mirande Gers
Âge : 33 ans
Statut conjugal : Célibataire
Domicile : Mirande, Gers
Profession : Avoué
Type d’activité : Professions libérales
Secteur : Professions libérales
Antécédents : Traduit devant la cour d'assises du Gers pour rébellion et offenses envers la commissaire de police de Mirande.

Décisions des commissions mixtes départementales et des commissions militaires de Paris

Décision de la commission mixte Gers : Algérie plus
Transporté en Algérie à Misserghin, province : Constantine

Observations en liste générale : Un des chefs les plus ardents du parti socialiste à Mirande. Correspondant du journal démagogique l'Ami du peuple. S'est installé en qualité de sous-préfet après l'envahissement de la sous-préfecture. Signa l'appel aux armes. Surveilla la fonte des balles. Arrêta directement le substitut du Procureur de la République et assista à la construction des barricades.
Motifs et observations dans l’État de la commission mixte : "Détenu. Un des chefs les plus ardents du parti socialiste de Mirande. Déjà traduit devant la cour d'assises du Gers comme prévenu de rébellion et de violences envers le commissaire de police de Mirande. Un des correspondants du journal démagogique L'Ami du peuple auquel, seul officier ministériel du département, il envoyait toutes ses annonces judiciaires. Dans la nuit du 3 au 4 décembre, au moment où le nommé Lafage lui communiquait l'ordre de commencer l'insurrection, transmis par le Comité révolutionnaire d'Auch, Boussès répondit : ""Je le sais"". Le 4 décembre, jour de l'insurrection, après l'envahissement de la sous-préfecture, il s'y installa en qualité de sous-préfet et en remplit toutes les fonctions, comme s'il en avait été invité par une autorité régulière. C'est lui qui signa et transmis les ordres dans lesquels les communes de l'arrondissement étaient invitées à se porter en armes sur Mirande. Il alla voir fondre les balles chez l'armurier Barrère. Il empêcha un habitant de jeter une lettre à la poste, disant qu'il fallait intercepter les communications. Il participa, moralement, à l'arrestation des magistrats de l'ordre administratif et judiciaire. Il fit arrêter directement M. le substitut du procureur de la République. Il fit délivrer, par force, des matériaux pour la construction des barricades. En un mot, il fut le chef le plus intelligent et le plus responsable de l'insurrection. (Département du Gers. Insurrection de décembre 1851, SHD, 7 J 71)"

Grâces et commutations de peine

Sources

Liste générale : Archives nationales F/7/*/2589
Dossier de pension : Archives nationales F/15/4027
Remarques de l’auteur de la base de données :
Avocat selon le registre des transportés en Algérie (A.N. F/7/2587).




Réalisation de la base de données : Jean-Claude Farcy ✝ Programmation web : Rosine Fry (2013) puis Morgane Valageas (2018) Hébergement : LIR3S-UMR 7366 CNRS uB
Référence électronique : Jean-Claude Farcy, Rosine Fry, Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851, Centre Georges Chevrier - (Université de Bourgogne/CNRS), [En ligne], mis en ligne le 27 août 2013 (adresse http://tristan.u-bourgogne.fr/Inculpes/WEB/1848_Index.html) puis le 20 juillet 2018, URL : http://poursuivis-decembre-1851.fr/index.php