Vidaloque - Léon
Numéro d’ordre : 26438 - Numéro de dossier : 372

Informations personnelles

Lieu de naissance : Auch Gers
Âge : 45 ans
Statut conjugal : Marié 2 enfant(s)
Domicile : Bassoues, Gers
Profession : Pharmacien
Type d’activité : Professions médicales
Secteur : Professions libérales

Décisions des commissions mixtes départementales et des commissions militaires de Paris

Décision de la commission mixte Gers : Algérie moins
Transporté en Algérie à Alger, province : Alger

Observations en liste générale : Chef du parti révolutionnaire. Affilié aux sociétés sécrètes. Organisa et dirigea l'insurrection.
Motifs et observations dans l’État de la commission mixte : Détenu. Chef du parti révolutionnaire dans sa commune, affilié aux sociétés secrètes. Correspondant du journal l'Ami du peuple qu'il propageait dans les campagnes. Dans la soirée du 4 décembre, plusieurs socialistes connus se rendirent chez lui pour organiser l'insurrection. Il était retenu dans sa maison par la goutte; mais il envoyait des émissaires chez le nommé Danton dont le domicile était le rendez-vous des démagogues. C'est lui qui, en réalité, a inspiré et dirigé le mouvement insurrectionnel de Bassoues. Le nommé Barlongas dit Cabos, un des chefs socialistes, conduisait chez Vidaloque des hommes armés qu'il était allé chercher dans l'auberge de Danton où les insurgés se trouvaient réunis. Labadie vit deux estafettes se rendre chez Vidaloque après avoir d'abord été à l'auberge de Danton. Le 5 décembre, Me Doussot, notaire, entendit Vidaloque dire que, suivant lui, le droit à l'insurrection résidait dans la constitution même. (Département du Gers. Insurrection de décembre 1851, SHD, 7 J 71)

Grâces et commutations de peine

Grâce accordée par le chef de l’État :
Autorisé à rentrer à son domicile le 05/01/1853

Sources

Liste générale : Archives nationales F/7/*/2595 Dossiers de grâce : BB/22/174
Dossier de pension : Archives nationales F/15/4023
Remarques de l’auteur de la base de données :
Ne figure pas dans le décret de grâce à la date indiquée dans le dossier de grâce. Est l'objet, par décision ministérielle, d'une mesure d'internement après sa remise de peine.