Tarissan, dit La Montagne - Joseph
Numéro d’ordre : 25060 - Numéro de dossier : 80

Informations personnelles

Lieu de naissance : Fleurance Gers
Âge : 38 ans
Statut conjugal : Célibataire
Domicile : Fleurance, Gers
Profession : Ebéniste
Type d’activité : Ameublement
Secteur : Industrie

Décisions des commissions mixtes départementales et des commissions militaires de Paris

Décision de la commission mixte Gers : Algérie plus
Transporté en Algérie à Tlemcen, province : Oran

Observations en liste générale : Chef des démagogues à Fleurance. Affilié aux sociétés secrètes. Recruteur. A la tête du rassemblement qui séquestra la gendarmerie. Construisit deux barricades. Coucha le Maire en joue. Distribua des balles aux insurgés. La part la plus active aux faits insurrectionnels.
Motifs et observations dans l’État de la commission mixte : "Détenu. Un des chefs des démagogues à Fleurance affilié aux sociétés secrètes et ayant recruté pour ces associations. Le 3 décembre, Tarissan assistait au conciliabule secret qui eut lieu chez l'aubergiste Laclavère, à Fleurance, où fut discutée et résolue l'insurrection du lendemain. Le 4 décembre, jour de l'insurrection dans le Gers, il était un de ceux qui marchaient à la tête du rassemblement armé qui se porta sur la caserne de gendarmerie, la séquestra et construisit deux barricades. Il tenait son fusil horizontalement comme un homme prêt à tirer. Au moment où le Maire invitait le rassemblement à se retirer, il coucha en joue ce magistrat et lui dit : ""Retirez-vous, la République rouge est proclamée"". Dans la même journée, il distribua des balles aux insurgés et alla intimer au receveur buraliste l'ordre de livrer de la poudre. Tarissan commandait l'attroupement armé qui se porta au-devant des autorités de Lectoure. Pendant les pourparlers, il se tenait caché derrière un pilier, le fusil levé, le doigt sur la détente. Il fut un de ceux qui, les armes à la main, contraignirent le carillonneur à sonner le tocsin. La veille, il s'était rendu à Lectoure pour y donner le signal de l'insurrection et s'était retiré en apprenant que la gendarmerie était sur ses gardes. Taris [sic] a pris la part la plus considérable aux faits insurrectionnels de Fleurance. (Département du Gers. Insurrection de décembre 1851, SHD, 7 J 71)"

Grâces et commutations de peine

Grâce accordée par le chef de l’État :
Surveillance le 08/01/1853

Sources

Liste générale : Archives nationales F/7/*/2594 Dossiers de grâce : BB/22/145
Dossier de pension : Archives nationales F/15/4026