Savariau - René
Numéro d’ordre : 24189 - Numéro de dossier : 54

Informations personnelles

Lieu de naissance : Niort Sèvres (Deux)
Âge : 60 ans
Statut conjugal : Marié 2 enfant(s)
Domicile : Niort, Sèvres (Deux)
Profession : Propriétaire
Type d’activité : Non précisé
Secteur : Indéterminé

Décisions des commissions mixtes départementales et des commissions militaires de Paris

Décision de la commission mixte Sèvres (Deux) : Algérie moins

Observations en liste générale : Un des instruments actifs de la démagogie.
Motifs et observations dans l’État de la commission mixte : Attendu que Savariau, aveuglé déjà par le communisme Icarien, n'a cessé d'être affilié au parti des démagogues et de coopérer à toutes ses entreprises dans le département;
Attendu que sa maison leur a souvent servi de lieu de réunion et que c'est dans son jardin qu'a été tenu le conciliabule du 3 décembre dans lequel les émeutiers ont choisi leurs délégués et arrêté le plan de leur tentative d'insurrection;
Attendu qu'au moment où l'attroupement se forma, Savariau, en compagnie de Guay et de Becquet, alla presser Garreau de se rendre au lieu du rassemblement, invitation à laquelle Garreau répondit en se montrant l'un des perturbateurs les plus exaltés;
Attendu que s'il n'était pas l'un des chefs du parti, il était au moins l'un de leurs instruments les plus dociles et qu'il n'a cessé, depuis 4 ans, de coopérer à toutes leurs tentatives de manifestation et de faciliter la réussite de leurs projets;
Savariau Pierre est désigné pour être transporté en Algérie avec l'annotation Moins. (Département des Deux-Sèvres. État des affaires sur lesquelles la Commission départementale a statué d'une manière définitive, A.N., BB/30/402)

Grâces et commutations de peine

Grâce(s) accordée par les commissaires extraordinaires du gouvernement :
Expulsion le 05/04/1852
Grâce accordée par le chef de l’État :
Remise le 02/02/1853

Sources

Liste générale : Archives nationales F/7/*/2594 Dossiers de grâce : BB/22/158
Remarques de l’auteur de la base de données :
Capitaine en retraite en demande de pension. La décision du commissaire extraordinaire Espinasse est probablement antérieure au 5 avril 1852, date de l'état de ses commutations de peines relevé par le Préfet.