Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851

Notices individuelles

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Santiard - Pierre
Numéro d’ordre : 24037 - Numéro de dossier : 43

Informations personnelles

Lieu de naissance : Cormot Côte-d’Or
Âge : 42 ans
Statut conjugal : Marié 3 enfant(s)
Domicile : Nolay, Côte-d’Or
Profession : Cafetier
Type d’activité : Aliments [Commerce]
Secteur : Commerce

Décisions des commissions mixtes départementales et des commissions militaires de Paris

Décision de la commission mixte Côte-d’Or : Expulsion

Observations en liste générale : L'un des principaux meneurs à Nolay. Propagande active. Chef des démagogues rassemblés pour marcher sur Beaune. Vice-président de la société de secours mutuels de Nolay.
Motifs et observations dans l’État de la commission mixte : En fuite. L'un des principaux meneurs à Nolay dont il a contribué à pervertir l'opinion par une propagande active et une opposition incessante. Il était aussi l'un des chefs des démagogues déjà rassemblés pour venir attaquer Beaune. Vice-président de la société de secours mutuels de Nolay. (Procès-verbal des décisions de la Commission mixte du département de la Côte-d'Or, A.N., BB/30/400)
Notice judiciaire n° 42. Sa conduite privée ne mérite aucun reproche, moralité bonne, habitudes assez régulières. Il a de l'aisance, son café était très achalandé.
Avant 1848, Santiard était déjà démocrate et avait des relations habituelles avec les individus se disant républicains. Depuis 1848, il est devenu démagogue et son café n'a été qu'un véritable club. C'est là où se réunissaient les agitateurs du pays, c'est de là que sont sorties toutes les manifestations qui ont agité la commune. C'est chez lui qu'étaient ouvertes les souscriptions diverses qui se sont faites pour venir au secours des condamnés politiques. C'est à lui à qui étaient adressés les écrits démagogiques à répandre dans le pays, c'est chez lui qu'était le foyer révolutionnaire du canton.
Il y a lieu de croire qu'il était affilié à des sociétés secrètes mais il n'y a rien de prouvé à cet égard. Il était vice-président de la société de secours mutuels de Nolay.
Il n'offre aucune garantie pour un retour au bien, ses convictions politiques semblent trop arrêtées pour que l'on puisse espérer qu'il change jamais.
Le 6, il arriva à Beaune avec Dorlin qui était allé le chercher à Nolay et il va avec lui dans divers cafés démagogiques.

Grâces et commutations de peine

Grâce accordée par le chef de l’État :
Autorisé à rentrer à son domicile le 05/01/1853

Sources

Liste générale : Archives nationales F/7/*/2594 Dossiers de grâce : BB/22/144
Dossier de pension : Archives nationales F/15/4007




Réalisation de la base de données : Jean-Claude Farcy ✝ Programmation web : Rosine Fry (2013) puis Morgane Valageas (2018) Hébergement : LIR3S-UMR 7366 CNRS uB
Référence électronique : Jean-Claude Farcy, Rosine Fry, Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851, Centre Georges Chevrier - (Université de Bourgogne/CNRS), [En ligne], mis en ligne le 27 août 2013 (adresse http://tristan.u-bourgogne.fr/Inculpes/WEB/1848_Index.html) puis le 20 juillet 2018, URL : http://poursuivis-decembre-1851.fr/index.php