Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851

Notices individuelles

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Olivier-Fermaud - Hippolyte
Numéro d’ordre : 19776 - Numéro de dossier : 326

Informations personnelles

Lieu de naissance : Saint-Hippolyte Gard
Âge : 35 ans
Statut conjugal : Marié 2 enfant(s)
Domicile : Quissac, Gard
Profession : Tailleur
Type d’activité : Vêtement
Secteur : Industrie

Décisions des commissions mixtes départementales et des commissions militaires de Paris

Décision de la commission mixte Gard : Algérie plus

Observations en liste générale : Chef important du parti anarchique. S'est mis à la tête de 500 hommes armés. A donné l'ordre de désarmer les gendarmes et de les tenir prisonniers. A pris la fuite à l'arrivée des troupes; A corrompu l'esprit des populations.
Motifs et observations dans l’État de la commission mixte : Attendu que cet inculpé était le principal chef du parti anarchique à Quissac; que le 5 décembre dernier, après avoir reçu en cette qualité l'ordre du comité révolutionnaire de Nîmes, il organisa l'insurrection à Quissac et dans tout le canton, se mit à la tête de 500 hommes armés, leur fait une distribution de cartouches à quelque distance de Quissac et marcha sur Nîmes jusqu'au moment où le contr'ordre expédié par le comité central vienne le forcer à rebrousser chemin; qu'instruit le lendemain par Emile Fermaud du nouveau plan adopté par le comité central, et qui consistait à former un camp à Quissac, il va dans la matinée du 7 au devant d'une bande armée de Nîmois qui lui avait été annoncée, leur reproche vivement d'être en retard et leur ordonne de s'emparer de la caserne de gendarmerie, de désarmer les gendarmes et de les tenir prisonniers; il donne à ces hommes les instructions nécessaires pour accomplir ce projet qui s'exécute en effet; que pendant la même journée, il dirige conjointement avec Laget et Emile Fermaud tous les mouvements des insurgés et prend la fuite avec eux à l'arrivée des troupes; que cet inculpé a été pour le canton de Quissac ce qu'Emile Fermaud était pour celui de Sauve, c'est-à-dire le corrupteur de l'esprit des populations, qu'il est indispensable d'en délivrer la contrée. (Registre des décisions rendues par la Commission mixte du Gard, SHD, 7 J 70)

Grâces et commutations de peine

Grâce accordée par le chef de l’État :
Autorisé à rentrer à son domicile le 05/01/1853

Sources

Liste générale : Archives nationales F/7/*/2593 Dossiers de grâce : BB/22/144
Dossier de pension : Archives nationales F/15/4021
Remarques de l’auteur de la base de données :
Réfugié en Espagne.




Réalisation de la base de données : Jean-Claude Farcy ✝ Programmation web : Rosine Fry (2013) puis Morgane Valageas (2018) Hébergement : LIR3S-UMR 7366 CNRS uB
Référence électronique : Jean-Claude Farcy, Rosine Fry, Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851, Centre Georges Chevrier - (Université de Bourgogne/CNRS), [En ligne], mis en ligne le 27 août 2013 (adresse http://tristan.u-bourgogne.fr/Inculpes/WEB/1848_Index.html) puis le 20 juillet 2018, URL : http://poursuivis-decembre-1851.fr/index.php