Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851

Notices individuelles

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Leprestre - Joseph
Numéro d’ordre : 16346 - Numéro de dossier : 25

Informations personnelles

Lieu de naissance : Caudebec-lès-Elbeuf Seine-Inférieure
Âge : 33 ans
Statut conjugal : Marié 2 enfant(s)
Domicile : Caudebec-lès-Elbeuf, Seine-Inférieure
Profession : Jardinier
Type d’activité : Agriculture
Secteur : Agriculture
Antécédents : 13 mois de prison, formation de barricade et port d'arme prohibée.

Décisions des commissions mixtes départementales et des commissions militaires de Paris

Décision de la commission mixte Seine-Inférieure : Algérie plus
Transporté en Algérie à Maison Carrée, province : Alger

Observations en liste générale : Réunion convoquée ayant pour but de désarmer les gardes nationaux et de se livrer au massacre et au pillage. Anarchiste actif et résolu. Cris séditieux et provocation à la guerre civile.
Motifs et observations dans l’État de la commission mixte : Le 2 décembre dernier, lorsqu'on connut à Elbeuf les décrets du Président de la République, les fauteurs de désordre furent convoqués à domicile et rendez-vous fut pris pour le soir même. Vers huit heures, 150 individus environ se trouvèrent réunis dans une carrière non loin d'Elbeuf. Les propositions les plus violentes furent faites dans cette réunion; on proposa de désarmer les gardes nationaux à la sortie de leur domicile et de s'emparer de leurs femmes qui seraient placées au devant des barricades et des insurgés. Lepreste faisait partie de cette réunion. Un peu plus tard, vers 11 heures, lorsque la voiture de Paris arriva, une foule, avide de nouvelles, envahit la cour de l'Hôtel de l'Europe. Des cris séditieux et provocateurs de la guerre civile furent prononcés. Lepreste était de ceux qui proféraient ces cris. Sans les mesures énergiques prises par l'autorité, l'insurrection éclatait au milieu de la nuit; les citoyens étaient armés les uns contre les autres; la dévastation, le massacre et le pillage étaient portés dans Elbeuf. Le crime réprimé par l'art. 91 du Code pénal était consommé. Leprestre est un anarchiste actif et résolu. Il a été condamné, le 31 décembre 1848, par la cour d'assises du Calvados à 13 mois d'emprisonnement comme coupable d'avoir, dans un mouvement insurrectionnel fait des barricades et porté une arme apparente. Le 2 décembre Leprestre a tenté de commettre de nouveau le crime pour lequel il a été précédemment condamné. (État des décisions prises par la Commissions mixte instituée par la circulaire du 3 février 1852…Département de la Seine-Inférieure, SHD, 7 J 78)

Grâces et commutations de peine

Sources

Liste générale : Archives nationales F/7/*/2592 Dossiers de grâce : BB/30/476
Dossier de pension : Archives nationales F/15/4087
Remarques de l’auteur de la base de données :
Cultivateur selon le registre des transportés en Algérie (A.N. F/7/2587).




Réalisation de la base de données : Jean-Claude Farcy ✝ Programmation web : Rosine Fry (2013) puis Morgane Valageas (2018) Hébergement : LIR3S-UMR 7366 CNRS uB
Référence électronique : Jean-Claude Farcy, Rosine Fry, Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851, Centre Georges Chevrier - (Université de Bourgogne/CNRS), [En ligne], mis en ligne le 27 août 2013 (adresse http://tristan.u-bourgogne.fr/Inculpes/WEB/1848_Index.html) puis le 20 juillet 2018, URL : http://poursuivis-decembre-1851.fr/index.php