Huguenin - Auguste Jean François
Numéro d’ordre : 13999 - Numéro de dossier : 3

Informations personnelles

Lieu de naissance : Lure Saône (Haute)
Âge : 37 ans
Statut conjugal : Marié
Domicile : Lure, Saône (Haute)
Profession : Ex Représentant
Type d’activité : Non précisé
Secteur : Indéterminé

Décisions des commissions mixtes départementales et des commissions militaires de Paris

Décision de la commission mixte Saône (Haute) : Eloignement 12 ans

Observations en liste générale : Homme violent et méprisé. Chef avoué de la démagogie. Très dangereux et capable de tout.
Motifs et observations dans l’État de la commission mixte : Homme violent et méprisé. Il est le chef avoué de la démagogie dans l'arrondissement de Lure. C'est lui qui l'y a fait naître en pervertissant l'opinion des campagnes, il en est l'âme et la principale expression. Tout son passé témoigne de son hostilité pour les principes d'ordre et de ses mauvais instincts. Après le 24 février il a exercé des violences envers le sous-préfet. Il s'est signalé depuis par les plus déplorables exagérations et a pris part à toutes les manoeuvres de propagande anarchique. Il était des deux tournées séditieuses faites par les Montagnards dans le but d'organiser en 1850 le complot de l'Est et en 1851 un soulèvement pour la crise de 1852. Il est redouté de toute la population paisible comme un homme très dangereux et capable de tout par l'empire qu'il exerce sur les gens de cabaret avec lesquels il est en relations. (État des affaires sur lesquelles il a été statué par la Commission départementale de la Haute-Saône, SHD, 7 J 78)

Grâces et commutations de peine

Grâce accordée par le chef de l’État :
Remise le 02/02/1853

Sources

Liste générale : Archives nationales F/7/*/2591 Dossiers de grâce : BB/22/158
Remarques de l’auteur de la base de données :
Avocat, demeurant rue Racine, 12. Représentant de la Haute-Saône. Exilé à Nice. Inculpé répété sous le nom d'Huguenin (n° d'ordre 14000) dans la Liste générale par ordre alphabétique des individus poursuivis en France à l'occasion de l'insurrection de décembre 1851 comme jugé par les commissions militaires de Paris.