Durrey - Jean
Numéro d’ordre : 9916 - Numéro de dossier : 62

Informations personnelles

Lieu de naissance : Lagraulet Gers
Âge : 37 ans
Statut conjugal : Marié 3 enfant(s)
Domicile : Lagraulet, Gers
Profession : Maire
Type d’activité : Administration
Secteur : Administration

Décisions des commissions mixtes départementales et des commissions militaires de Paris

Décision de la commission mixte Gers : Algérie plus

Observations en liste générale : Socialiste exalté. Ambitieux. Est allé à Auch prendre les ordres du Comité révolutionnaire.
Motifs et observations dans l’État de la commission mixte : En fuite. Socialiste exalté, ambitieux, surtout. Correspondant du journal démagogique L'Ami du peuple; fournissant de l'argent pour soutenir cette feuille. Le 4 décembre, Durrey fut mandé à Condom par Dulhiem et Lamarque, chefs du parti socialiste; il reçut et accepta la mission d'aller à Auch, prendre les instructions et les ordres du Comité révolutionnaire. Il se rendit, en effet, en poste, dans cette ville, avec le Né Durand, qui reçut la même mission. A leur arrivée, ils se mirent en rapport avec les chefs du rassemblement de 4 à 5 000 hommes qui stationnait aux portes de la ville. Le Procureur d'Auch vint inviter les insurgés à se retirer. Durrey prit la parole et insista pour que les insurgés eussent la faculté d'entrer à Auch, disant que cette ville était libre; que les insurgés l'étaient également et qu'ils n'étaient pas mal intentionnés. Au moment des sommations, Durrey repartit en poste pour Condom; à son arrivée, il se rendit au sein de la commission révolutionnaire et raconta les événements d'Auch. Peu après, on donnait l'ordre de sonner le tocsin et on parlait d'aller au secours des insurgés d'Auch. Le 5 décembre, rentré dans son domicile, Durrey se désespérait et disait qu'ils étaient vaincus, que Napoléon triomphait, qu'il passerait en conseil de guerre ou serait déporté. Il s'est réfugié en Espagne. (Département du Gers. Insurrection de décembre 1851, SHD, 7 J 71)

Grâces et commutations de peine

Grâce accordée par le chef de l’État :
Surveillance le 12/08/1854

Sources

Liste générale : Archives nationales F/7/*/2590 Dossiers de grâce : BB/22/174