Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851

Notices individuelles

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Dours - Pierre
Numéro d’ordre : 9266 - Numéro de dossier : 31

Informations personnelles

Lieu de naissance : Miélan Gers
Âge : 39 ans
Statut conjugal : Marié 1 enfant(s)
Domicile : Miélan, Gers
Profession : Pharmacien
Type d’activité : Professions médicales
Secteur : Professions libérales

Décisions des commissions mixtes départementales et des commissions militaires de Paris

Décision de la commission mixte Gers : Algérie plus
Transporté en Algérie à Mascara, province : Oran

Observations en liste générale : Affilié aux sociétés secrètes. A propagé de fausses nouvelles disant que Louis Napoléon était en prison et que la gendarmerie n'avait rien de mieux à faire que de se cantonner dans sa caserne. Membre de la Commission insurrectionnelle, a pris part à tous ses actes. A insisté au bureau de la poste pour prendre connaissance des dépêches sans pouvoir les obtenir.
Motifs et observations dans l’État de la commission mixte : Détenu.
Affilié aux sociétés secrètes et l'un des chefs de ces associations. Sa fortune est compromise. Il aime beaucoup plus le luxe et les douceurs de la vie que le travail.
Le 4 décembre, jour de l'insurrection, Dours se rendit en compagnie de Dagé et de France, ce dernier socialiste très exalté, à la caserne de gendarmerie, pour persuader aux militaires qui s'y trouvaient que Louis Napoléon était en prison, qu'il n'y avait plus d'autorité et que la gendarmerie n'avait rien de mieux à faire que de sa cantonner dans sa caserne. Il faut noter cependant qu'il cherchait à maîtriser les plus furieux parmi les insurgés et disait que les gendarmes pouvaient garder leurs armes à condition qu'ils consentiraient à ne pas s'en servir.
Membre de la Commission insurrectionnelle qui s'installa à l'hôtel de ville, pour remplacer le Maire. Le drapeau rouge flottait dans la salle où cette Commission tenait ses séances. Il était présent et tenait le sceau de la mairie à la main au moment où au nom de cette Commission dont il faisait partie, des ordres écrits furent donnés à un grand nombre d'émissaires, envoyés dans toutes les directions pour soulever les habitants et faire sonner le tocsin. Le même jour, Dours se présenta au bureau de la poste aux lettres et réclama, sans pouvoir l'obtenir, la communication des dépêches. Le même jour encore il insista pour voir la quantité de poudre déposée chez le receveur buraliste et soutenait qu'il y en avait plus qu'on ne lui en montrait. (Département du Gers. Insurrection de décembre 1851, SHD, 7 J 71)

Grâces et commutations de peine

Grâce accordée par le chef de l’État :
Algérie moins le 15/08/1852
Surveillance le 08/12/1852
Grâce définitive le 12/08/1854

Sources

Liste générale : Archives nationales F/7/*/2590 Dossiers de grâce : BB/22/139 BB/22/174
Remarques de l’auteur de la base de données :
Agé de 45 ans, né et demeurant à Meillan, Gers, selon le registre des transportés en Algérie (A.N. F/7/2587).




Réalisation de la base de données : Jean-Claude Farcy ✝ Programmation web : Rosine Fry (2013) puis Morgane Valageas (2018) Hébergement : LIR3S-UMR 7366 CNRS uB
Référence électronique : Jean-Claude Farcy, Rosine Fry, Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851, Centre Georges Chevrier - (Université de Bourgogne/CNRS), [En ligne], mis en ligne le 27 août 2013 (adresse http://tristan.u-bourgogne.fr/Inculpes/WEB/1848_Index.html) puis le 20 juillet 2018, URL : http://poursuivis-decembre-1851.fr/index.php