Notices individuelles
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Coquet - Jules
Numéro d’ordre : 7348 - Numéro de dossier : 4
Informations personnelles
Lieu de naissance : Ancey Côte-d’Or
Âge : 45 ans
Statut conjugal : Célibataire
Domicile : Dijon, Côte-d’Or
Profession : Ex notaire
Type d’activité : Professions libérales
Secteur : Professions libérales
Antécédents : 20 frs d'amende, délit de pêche.
Décisions des commissions mixtes départementales et des commissions militaires de Paris
Décision de la commission mixte Côte-d’Or : Algérie plus
Observations en liste générale : Ruiné. Sans moralité. A écrit dans les journaux Le Citoyen, Le Travail et Le Peuple. Détention d'armes.
Motifs et observations dans l’État de la commission mixte : En fuite. Ex notaire à Malain, ruiné, sans moralité, vivant en concubinage. Ayant de l'influence. Ancien conseiller de préfecture en 1848, profitant, sans se mettre en avant, de toutes les émeutes. A écrit dans les journaux Le Citoyen, Le Travail et Le Peuple. Membre de sociétés secrètes. Intermédiaire entre Dijon et Beaune le 5 et le 6 décembre. Des armes ont été trouvées chez lui. (Procès-verbal des décisions de la Commission mixte du département de la Côte-d'Or, A.N., BB/30/400)
Notice judiciaire n° 4. Dès le 4 décembre, Coquet signalé depuis longtemps comme un des meneurs les plus actifs du parti anarchique disparaît de Dijon.
Le 6 à 8 heures du matin, il est à Beaune avec Tisserandot, autre chef des rouges, et on les entend dire qu'ils ont beaucoup à faire dans cette ville, ils n'y apportent en effet les ordres incomplets du comité central arrêté dans la journée du 3 à Dijon.
A 1 heure après-midi ils partent de Beaune en voiture et se rendent à Nuits. Ils y sont vers 2 h 1/2 ou 3 heures, chez Rigaud qu'ils avaient rencontré en chemin et ramené avec eux. Là, dans un conciliabule composé des plus ardents du parti rouge, ils provoquent un soulèvement de la manière la plus directe et la plus violente, ils annoncent que ce jour-là à 4 heures du matin les frères et amis seront en armes à Beaune, qu'il faut en faire autant à Nuits et prévenir les communes environnantes pour se réunir aux Beaunois lorsqu'ils passeront et marcher tous ensemble sur Dijon; que Montbard, le département du Jura et toute la France sont en pleine insurrection, ils ajoutent que les proscrits de Londres sont débarqués et arrivés à Rouen et qu'enfin il faut que tout soit prêt à Dijon le soir même à 11 heures pour s'emparer de la Préfecture et de là marcher sur Paris.
Ces instructions données et accueillies, Coquet et son compagnon quittent la ville de Nuits vers 3 heures en déclarant qu'ils se rendent à Gevrey, de même que pour venir de Beaune, ils évitent de prendre le chemin de fer; déjà en arrivant à Nuits, ils avaient eu la précaution de descendre de voiture et d'entrer séparément dans la ville, de même ils partent à pied faute de voiture, plutôt que d'affronter la surveillance établie sur le chemin de fer. Depuis lors on a perdu leur trace et tous deux sont en fuite.
Une perquisition faite à Dijon dans le domicile de Coquet a amené la saisie d'un grand nombre d'armes de guerre de toute sorte.
Grâces et commutations de peine
Grâce accordée par le chef de l’État :
Surveillance le 29/03/1854
Sources
Liste générale : Archives nationales F/7/*/2589 Dossiers de grâce : BB/22/172/1
Dossier de pension : Archives nationales F/15/4007
Remarques de l’auteur de la base de données :
Réfugié en Suisse.
Réalisation de la base de données : Jean-Claude Farcy ✝
Programmation web : Rosine Fry (2013) puis Morgane Valageas (2018)
Hébergement : LIR3S-UMR 7366 CNRS uB
Référence électronique : Jean-Claude Farcy, Rosine Fry, Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851, Centre Georges Chevrier -
(Université de Bourgogne/CNRS), [En ligne], mis en ligne le 27 août 2013 (adresse http://tristan.u-bourgogne.fr/Inculpes/WEB/1848_Index.html) puis le 20 juillet 2018,
URL : http://poursuivis-decembre-1851.fr/index.php