Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851

Notices individuelles

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Sentis - François
Numéro d’ordre : 24412 - Numéro de dossier : 190

Informations personnelles

Lieu de naissance : Tournecoupe Gers
Âge : 39 ans
Statut conjugal : Célibataire
Domicile : Saint-Clar, Gers
Profession : Pharmacien
Type d’activité : Professions médicales
Secteur : Professions libérales
Antécédents : Poursuivi pour rébellion, acquitté. Condamné à 25 frs d'amende pour ouverture de club sans autorisation.

Décisions des commissions mixtes départementales et des commissions militaires de Paris

Décision de la commission mixte Gers : Algérie moins
Transporté en Algérie à Maison Carrée, province : Alger

Observations en liste générale : Chef des plus exaltés et des plus dangereux des socialistes. Provocateur du mouvement insurrectionnel. Le fléau de sa commune. Décédé le 28 juillet 1852, hôpital de Delhys.
Motifs et observations dans l’État de la commission mixte : Détenu. Un des chefs des plus exaltés et des plus dangereux des socialistes de Saint-Clar. Traduit devant la cour d'assises du Gers pour crime de rébellion, acquitté cependant à ce sujet. Un des hommes qui ont fait le plus de mal dans cette contrée par la propagande active à laquelle il se livrait. Condamné à 25 francs d'amende par le Tribunal correctionnel de Lectoure pour ouverture d'un club sans autorisation. Dans la nuit du 3 au 4 décembre, il assistait à une réunion des principaux chefs socialistes de Fleurance chez l'aubergiste Laclavère. C'est là que fut résolue l'insurrection du lendemain. Sentis repartit sur le champ pour St Clar, pour y provoquer un mouvement semblable à celui qui avait lieu à Fleurance. Il dit, publiquement, qu'à Auch, les insurgés avaient déposé le maire et le Préfet et qu'on se battait dans les rues, qu'il en était de même à Fleurance, qu'il fallait seconder à St-Clar ce mouvement insurrectionnel. Il s'empressa de réchauffer le zèle de ses années [sic] politiques, mais surveillé sévèrement par l'autorité, il échoua dans ses desseins. Cet homme est considéré comme un véritable fléau dans la contrée qu'il habite. (Département du Gers. Insurrection de décembre 1851, SHD, 7 J 71)

Grâces et commutations de peine

Sources

Liste générale : Archives nationales F/7/*/2594
Remarques de l’auteur de la base de données :
Né en 1822 selon l'État de la commission mixte. Agé de 29 ans, chimiste né à Bournecoupe selon le registre des transportés en Algérie (A.N. F/7/2587).




Réalisation de la base de données : Jean-Claude Farcy ✝ Programmation web : Rosine Fry (2013) puis Morgane Valageas (2018) Hébergement : LIR3S-UMR 7366 CNRS uB
Référence électronique : Jean-Claude Farcy, Rosine Fry, Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851, Centre Georges Chevrier - (Université de Bourgogne/CNRS), [En ligne], mis en ligne le 27 août 2013 (adresse http://tristan.u-bourgogne.fr/Inculpes/WEB/1848_Index.html) puis le 20 juillet 2018, URL : http://poursuivis-decembre-1851.fr/index.php