Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851

Notices individuelles

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Sariac (de) - Adrien
Numéro d’ordre : 24054 - Numéro de dossier : 295

Informations personnelles

Lieu de naissance : Barran Gers
Âge : 51 ans
Statut conjugal : Célibataire
Domicile : Barran, Gers
Profession : Propriétaire
Type d’activité : Non précisé
Secteur : Indéterminé

Décisions des commissions mixtes départementales et des commissions militaires de Paris

Décision de la commission mixte Gers : Algérie moins
Transporté en Algérie à Birkadem, province : Alger

Observations en liste générale : Probité équivoque. A figuré dans plusieurs procès et sa réputation en a souffert. A reçu des insurgés chez lui et a armé ses domestiques en leur enjoignant de se rendre en armes à Auch.
Motifs et observations dans l’État de la commission mixte : "Détenu. Probité équivoque. A figuré dans plusieurs procès et sa considération a souffert des prétentions qu'il avait soutenues. Interrogé par M. le juge d'instruction, il déclare qu'il s'est abonné au journal démagogique l'Ami du peuple par curiosité et est devenu actionnaire par peur. Un mois avant l'événement du 2 décembre, Sariac disait : ""Le peuple est las, il ne tardera pas à se faire justice lui-même"". Le 4 décembre, jour de l'insurrection, ses quatre domestiques marchèrent sur Auch, armés de fusils ou de faulx, avec les rassemblements qui se portèrent sur cette ville. Ils essayèrent même de faire partir plusieurs cultivateurs et ils déclarèrent qu'ils marchaient par ordre de leur maître et que lui-même allait les suivre. Le même jour, Sariac a été vu par Marcellin Lafargue, accompagnant jusqu'au chemin public, un certain nombre d'insurgés qui sortaient de sa maison et auxquels il avait donné à boire et à manger. Sariac invoque ses sympathies pour la cause du Président de la République et les votes qu'il a provoqués le 20 décembre dans ce sens. Mais sa conduite, au moment de la dernière élection, s'explique par l'intérêt qu'il a cru avoir à atténuer ainsi sa faute. Sariac, par sa position sociale et son intelligence devait plus qu'un autre se montrer fidèle à la cause de l'ordre et il est juste et politique à la fois de lui demander compte de son attitude et de sa lâcheté dans cette journée. Il est impardonnable d'avoir armé ou laissé armer ses domestiques et d'avoir reçu, avec complaisance, quelques insurgés. (Département du Gers. Insurrection de décembre 1851, SHD, 7 J 71)"

Grâces et commutations de peine

Grâce accordée par le chef de l’État :
Expulsion le 15/08/1852
Surveillance le 29/12/1852

Sources

Liste générale : Archives nationales F/7/*/2594 Dossiers de grâce : BB/22/143/1
Dossier de pension : Archives nationales F/15/4027
Remarques de l’auteur de la base de données :
Sarriac (de), 55 ans, selon le registre des transportés en Algérie (A.N. F/7/2587).




Réalisation de la base de données : Jean-Claude Farcy ✝ Programmation web : Rosine Fry (2013) puis Morgane Valageas (2018) Hébergement : LIR3S-UMR 7366 CNRS uB
Référence électronique : Jean-Claude Farcy, Rosine Fry, Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851, Centre Georges Chevrier - (Université de Bourgogne/CNRS), [En ligne], mis en ligne le 27 août 2013 (adresse http://tristan.u-bourgogne.fr/Inculpes/WEB/1848_Index.html) puis le 20 juillet 2018, URL : http://poursuivis-decembre-1851.fr/index.php