Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851

Notices individuelles

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Mazencq - François
Numéro d’ordre : 18089 - Numéro de dossier : 52

Informations personnelles

Lieu de naissance : Cantarade Aveyron
Âge : 31 ans
Statut conjugal : Célibataire
Domicile : Rodez, Aveyron
Profession : Ex agent voyer
Type d’activité : Administration
Secteur : Administration

Décisions des commissions mixtes départementales et des commissions militaires de Paris

Décision de la commission mixte Aveyron : Algérie plus
Transporté en Algérie à Constantine, province : Constantine

Observations en liste générale : Propagateur actif. A fait partie de la foule qui envahit le cabinet du Préfet. A pris le Préfet par le collet. Enleva les battants d'une porte en disant qu'il fallait que tout le monde entrât. A fait sonner le tocsin. S'empara avec douze individus des fusils de la commune d'Olemps. Membre de la commission constitutionnelle. A signé la plupart de ses actes. A porté au général et au chef de bataillon l'injonction écrite de venir prendre les ordres de la commission.
Motifs et observations dans l’État de la commission mixte : Ancien agent voyer de l'arrondissement de Rodez, s'était déjà fait remarquer lorsqu'il exerçait son emploi par son activité et son habileté dans la propagande démocratique. Avait ainsi encouru une disgrâce qui ajouta à son exaltation politique. S'était fait depuis cette époque l'agent le plus ostensiblement actif, quoique avec une influence médiocre, du parti auquel il s'était voué. Son père et ses oncles sont des propriétaires aisés des environs de Rodez qui n'ont pas de mauvaises opinions et qui avaient été comblés sous le gouvernement de Louis-Philippe, des faveurs de l'administration. Le 3 décembre, vint à la Préfecture avec la foule qui envahit le cabinet du Préfet. Prit le Préfet par le collet et montra une exaltation à laquelle les sentiments de vengeance personnelle n'étaient peut-être pas étrangers. Placé à l'une des fenêtres du cabinet du Préfet, faisant signe de monter à la foule qui était sur la place, enleva de leurs gonds les battants d'une porte en disant qu'il fallait que tout le monde entrât. En sortant de la Préfecture, est allé, avec Oustry, faire sonner le tocsin. A pris un tambour à l'hôtel de ville, en se prévalant auprès d'un agent de sa qualité de membre du conseil municipal et pendant toute la journée du 3, s'empara avec douze individus des fusils de la commune d'Olemps. A été membre de la commission dite constitutionnelle et a signé la plupart de ses actes. Il est un des deux individus qui ont porté au général et au chef de bataillon l'injonction écrite de venir prendre les ordres de la commission. (État des décisions de la Commission départementale de l'Aveyron…, SHD, 7 J 68)

Grâces et commutations de peine

Grâce accordée par le chef de l’État :
Surveillance le 29/12/1852

Sources

Liste générale : Archives nationales F/7/*/2592 Dossiers de grâce : BB/22/143
Remarques de l’auteur de la base de données :
Ingénieur civil selon le registre des transportés en Algérie (A.N. F/7/2587).




Réalisation de la base de données : Jean-Claude Farcy ✝ Programmation web : Rosine Fry (2013) puis Morgane Valageas (2018) Hébergement : LIR3S-UMR 7366 CNRS uB
Référence électronique : Jean-Claude Farcy, Rosine Fry, Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851, Centre Georges Chevrier - (Université de Bourgogne/CNRS), [En ligne], mis en ligne le 27 août 2013 (adresse http://tristan.u-bourgogne.fr/Inculpes/WEB/1848_Index.html) puis le 20 juillet 2018, URL : http://poursuivis-decembre-1851.fr/index.php