Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851

Notices individuelles

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Machard - Victor
Numéro d’ordre : 16922 - Numéro de dossier : 9

Informations personnelles

Lieu de naissance : Dijon Côte-d’Or
Âge : 43 ans
Statut conjugal : Célibataire
Domicile : Dijon, Côte-d’Or
Profession : Géomètre
Type d’activité : Professions libérales
Secteur : Professions libérales

Décisions des commissions mixtes départementales et des commissions militaires de Paris

Décision de la commission mixte Côte-d’Or : Algérie plus
Transporté en Algérie à Douéra, province : Alger

Observations en liste générale : Homme d'action très dangereux. Capable de tous les excès. Membre de la Solidarité républicaine. Etait porteur d'un poignard lors de son arrestation.
Motifs et observations dans l’État de la commission mixte : Mauvais sujet, paresseux, vivant aux dépens d'une femme. Il parcourt les rues pendant la nuit et ne se couche que le jour. Ami des anarchistes. Ex adjudant de la garde nationale. Homme d'action, très dangereux, capable de tout. Membre de la Solidarité républicaine. Arrêté porteur d'un poignard. (Procès-verbal des décisions de la Commission mixte du département de la Côte-d'Or, A.N., BB/30/400)
Notice judiciaire n° 8. Machard est fils d'un ancien capitaine d'infanterie. Il vit aux dépens d'une ouvrière qu'il a réduite à la misère. Son existence est mystérieuse, il passe les nuits avec les socialistes les plus exaltés et se couche pendant le jour, il ne s'occupe depuis quelque temps que de propagande; il était en 1848 et 1849 adjudant major de la garde nationale, chargé de la partie de l'armement. A la dissolution, qui le privait de ses appointements, on a obtenu avec peine la restitution des fusils dont il était détenteur. En 1848, il était dans les clubs et le 31 janvier il signait la pièce A comme membre du comité de la Solidarité républicaine. Il est venu au moment de la révolution de février conjointement avec le sieur Limaux apporter au procureur général l'ordre de leur communiquer toutes les dépêches.
Au moment de son arrestation le 5 décembre à 3 heures du matin, cet inculpé était seul à la gare du chemin de fer attendant le convoi de Paris. Il était porteur d'un couteau catalan et d'un long poignard fait avec une baïonnette.

Grâces et commutations de peine

Grâce accordée par le chef de l’État :
Grâce le 20/02/1857

Sources

Liste générale : Archives nationales F/7/*/2592 Dossiers de grâce : BB/30/466




Réalisation de la base de données : Jean-Claude Farcy ✝ Programmation web : Rosine Fry (2013) puis Morgane Valageas (2018) Hébergement : LIR3S-UMR 7366 CNRS uB
Référence électronique : Jean-Claude Farcy, Rosine Fry, Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851, Centre Georges Chevrier - (Université de Bourgogne/CNRS), [En ligne], mis en ligne le 27 août 2013 (adresse http://tristan.u-bourgogne.fr/Inculpes/WEB/1848_Index.html) puis le 20 juillet 2018, URL : http://poursuivis-decembre-1851.fr/index.php