Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851

Notices individuelles

CLIQUER ICI POUR EXPORTER LA FICHE

Guyot - Charles
Numéro d’ordre : 13650 - Numéro de dossier : 80

Informations personnelles

Lieu de naissance : Châtillon-sur-Seine Côte-d’Or
Âge : 33 ans
Statut conjugal : Marié
Domicile : Châtillon-sur-Seine, Côte-d’Or
Profession : Fermier des halles, tailleur d'habits
Type d’activité : Administration
Secteur : Administration

Décisions des commissions mixtes départementales et des commissions militaires de Paris

Décision de la commission mixte Côte-d’Or : Internement

Motifs et observations dans l’État de la commission mixte : Les renseignements recueillis par l'administration sur cet individu s'accordent avec la notice judiciaire qui le concerne. (Procès-verbal des décisions de la Commission mixte du département de la Côte-d'Or, A.N., BB/30/400) Notice judiciaire n° 77. Aucun fait spécial ne peut être signalé sur le compte de cet individu qui n'a pris part, avant le 3 décembre, à aucune scène d'insurrection et qui n'a subi jusqu'ici aucune condamnation.
Sans moralité, sans considération, sans fortune, il appartient de droit et à jamais aux idées de désordre et on s'accorde à le regarder à Chatillon comme capable des plus mauvaises actions. Il n'est pas redoutable comme influence assurément; mais c'est à coup sûr l'un des soldats les plus déterminés de la cause à laquelle il s'est lié. On doit donc appeler de ses voeux une décision qui le mette dans l'impossibilité de devenir de nouveau maître de suivre ses détestables penchants.
Guyot a été absent de Chatillon une grande partie de la journée du 3 décembre. Il est d'abord allé à Sainte-Colombe où il a parlé à voix basse pendant deux ou trois minutes à un ouvrier des forges.
De là, il s'est rendu à Cérilly où il s'est mis en rapport avec plusieurs personnes qu'il recevait dans la chambre écartée d'une auberge.
Puis il est revenu à Sainte-Colombe où il a demandé de nouveau à parler à un ouvrier qu'on refusa d'aller chercher en disant qu'on ne se mêlait pas de ces choses-là.
On le retrouve le soir au café Jourdeuil et il s'offre le premier à monter la garde lorsque la proposition d'Ivory d'organiser un poste fut agréée.
Cinq ou six personnes paraissent être venues de Cérilly à Châtillon dans la soirée.
Interrogatoire. Le 3 décembre il n'est allé à Sainte-Colombe et à Cérilly que pour se promener; il est faux qu'il se soit offert le premier pour monter la garde.

Grâces et commutations de peine

Grâce accordée par le chef de l’État :
Surveillance le 11/09/1852

Sources

Liste générale : Archives nationales F/7/*/2591 Dossiers de grâce : BB/22/134
Dossier de pension : Archives nationales F/15/4007




Réalisation de la base de données : Jean-Claude Farcy ✝ Programmation web : Rosine Fry (2013) puis Morgane Valageas (2018) Hébergement : LIR3S-UMR 7366 CNRS uB
Référence électronique : Jean-Claude Farcy, Rosine Fry, Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851, Centre Georges Chevrier - (Université de Bourgogne/CNRS), [En ligne], mis en ligne le 27 août 2013 (adresse http://tristan.u-bourgogne.fr/Inculpes/WEB/1848_Index.html) puis le 20 juillet 2018, URL : http://poursuivis-decembre-1851.fr/index.php