Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851

Notices individuelles

CLIQUER ICI POUR EXPORTER LA FICHE

Fouque - Pierre Arsène
Numéro d’ordre : 11078 - Numéro de dossier : 4

Informations personnelles

Lieu de naissance : Rouen Seine-Inférieure
Âge : 55 ans
Statut conjugal : Marié 1 enfant(s)
Domicile : Rouen, Seine-Inférieure
Profession : Ex débitant, marchand de chocolat
Type d’activité : Aliments [Commerce]
Secteur : Commerce

Décisions des commissions mixtes départementales et des commissions militaires de Paris

Décision de la commission mixte Seine-Inférieure : Algérie plus
Transporté en Algérie à Maison Carrée, province : Alger

Observations en liste générale : Préposé à l'octroi municipal révoqué. Propagateur des idées les plus anarchiques. A pris une part active aux évènements tendant à renverser la société. Nommé concierge de la prison municipale en mars 1848, révoqué le 12 septembre suivant. Homme d'action de la pire espèce. Affilié aux sociétés secrètes.
Motifs et observations dans l’État de la commission mixte : "Fouque a été préposé à l'octroi municipal de Rouen du 2 juillet 1828 au 24 mai 1841, époque à laquelle il a été révoqué. Depuis sa révocation, Fouque devint le partisan et le propagateur des idées les plus anarchiques. Il pouvait être classé parmi les hommes prêts à bouleverser la société et disposé à tout tenter pour la réalisation de leurs détestables projets. En février 1848, au moment où la révolution éclate, Fouque est à la tête des bandes les plus désordonnées. L'incendie dévore le pont qui dessert le chemin de fer sur la Seine. Le juge qui instruit sur cet attentat décerne le 27 février un mandat d'amener contre le nommé Fouque. Fouque avait été vu au milieu des bandes qui s'étaient dirigées vers le pont. Le mandat fut révoqué par ordre supérieur, on ne sait en vertu de quelle considération. Le 15 mars 1848, Fouque est nommé, par le Maire provisoire, concierge de la prison municipale. Il est révoqué de cet emploi le 12 septembre suivant. Fouque est un homme d'action de la pire espèce. Il ne parle que de guillotiner ""les aristos"" et d'incendier ""les brigands de manufacturiers"". Pendant les événements de décembre, il a été constamment en permanence. Il a toujours été affilié aux sociétés secrètes et a déployé beaucoup d'activité dans le parti socialiste. (État des décisions prises par la Commissions mixte instituée par la circulaire du 3 février 1852…Département de la Seine-Inférieure, SHD, 7 J 78)"

Grâces et commutations de peine

Grâce accordée par le chef de l’État :
Expulsion le 12/08/1854
Internement le 31/03/1855

Sources

Liste générale : Archives nationales F/7/*/2590 Dossiers de grâce : BB/22/186




Réalisation de la base de données : Jean-Claude Farcy ✝ Programmation web : Rosine Fry (2013) puis Morgane Valageas (2018) Hébergement : LIR3S-UMR 7366 CNRS uB
Référence électronique : Jean-Claude Farcy, Rosine Fry, Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851, Centre Georges Chevrier - (Université de Bourgogne/CNRS), [En ligne], mis en ligne le 27 août 2013 (adresse http://tristan.u-bourgogne.fr/Inculpes/WEB/1848_Index.html) puis le 20 juillet 2018, URL : http://poursuivis-decembre-1851.fr/index.php