Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851

Notices individuelles

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Copin - Hubert
Numéro d’ordre : 7330 - Numéro de dossier : 79

Informations personnelles

Lieu de naissance : Châtillon-sur-Seine Côte-d’Or
Âge : 36 ans
Statut conjugal : Marié 1 enfant(s)
Domicile : Châtillon-sur-Seine, Côte-d’Or
Profession : Entrepreneur
Type d’activité : Industrie. Non précisé
Secteur : Industrie
Antécédents : 28/2/1847, 30 frs d'amende, coups.

Décisions des commissions mixtes départementales et des commissions militaires de Paris

Décision de la commission mixte Côte-d’Or : Internement

Motifs et observations dans l’État de la commission mixte : Les renseignements recueillis par l'administration sur cet individu s'accordent avec la notice judiciaire qui le concerne. (Procès-verbal des décisions de la Commission mixte du département de la Côte-d'Or, A.N., BB/30/400) Notice judiciaire n° 76. Copin est le sous le coup d'une déconfiture complète et la violence de son caractère aidant, il s'est jeté dans les idées les plus révolutionnaires. Il était aimé des ouvriers et avait été nommé par eux lieutenant de la compagnie des pompiers. Il est regardé comme un homme résolu et pouvant être dangereux; il y a peu d'espoir de le voir revenir aux principes d'ordre, dont sa position de fortune est loin de le rapprocher. Sa famille est, toutefois, fort honnête, et sa moralité n'est point sérieusement attaquée. Il n'a pris part à aucun mouvement antérieur au 2 décembre et n'a subi aucune condamnation. C'est en définitive un homme qui n'est pas digne d'une complète indulgence et qui ne mérite peut-être pas une complète sévérité.
Copin était au nombre de ceux qui, le 3 décembre vers onze heures, ont envahi la mairie et il gardait intérieurement une des portes de la salle lorsqu'elles furent fermées par les envahisseurs.
Il faisait partie le soir de la députation qui se rendit à l'hôtel de ville et lorsqu'à sa suite, la proposition faite par d'Ivory au café Jourdeuil de réunir un poste de garde nationale eut été accueillie, Copin en sa qualité de lieutenant des pompiers, écrivit, signa et distribua plusieurs lettres de convocation.
On disait que Copin avait donné ordre de lui apporter dans la soirée son pistolet et des munitions, mais ce fait n'a pu être complètement établi.
Copin fut un de ceux qui passèrent la nuit chez d'Ivory.
Il convient des faits à sa charge.

Grâces et commutations de peine

Grâce accordée par le chef de l’État :
Autorisé à rentrer à son domicile le 05/01/1853

Sources

Liste générale : Archives nationales F/7/*/2589 Dossiers de grâce : BB/22/144
Dossier de pension : Archives nationales F/15/4007




Réalisation de la base de données : Jean-Claude Farcy ✝ Programmation web : Rosine Fry (2013) puis Morgane Valageas (2018) Hébergement : LIR3S-UMR 7366 CNRS uB
Référence électronique : Jean-Claude Farcy, Rosine Fry, Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851, Centre Georges Chevrier - (Université de Bourgogne/CNRS), [En ligne], mis en ligne le 27 août 2013 (adresse http://tristan.u-bourgogne.fr/Inculpes/WEB/1848_Index.html) puis le 20 juillet 2018, URL : http://poursuivis-decembre-1851.fr/index.php