Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851

Notices individuelles

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Bousquet - Pierre Jean Antoine
Numéro d’ordre : 4251 - Numéro de dossier : 13

Informations personnelles

Lieu de naissance : Olemps Aveyron
Âge : 65 ans
Statut conjugal : Marié 1 enfant(s)
Domicile : Marcillac, Aveyron
Profession : Médecin
Type d’activité : Professions médicales
Secteur : Professions libérales
Antécédents : 1836, 15 frs d'amende, injures envers un témoin; 1851, 5 jours de prison, 50 frs d'amende, outrages au garde champêtre et à un témoin.

Décisions des commissions mixtes départementales et des commissions militaires de Paris

Décision de la commission mixte Aveyron : Algérie moins

Observations en liste générale : Désigné pour remplir les fonctions de maire à Marcillac par la commission dite constitutionnelle, il signe 1° une réquisition au maire pour qu'il ait à remettre les armes de la commune; 2° une réquisition au serrurier pour qu'il ait à ouvrir les portes de la mairie; 3e une sommation au curé de remettre les clés de l'église. Le 7, il se tient chez lui une réunion d'individus qui disent que le drapeau rouge flotterait bientôt et crient Vive la république rouge. Lors de son arrestation, il dit au brigadier : le Corse ne sait pas ce qui l'attend, rira bien qui rira le dernier.
Motifs et observations dans l’État de la commission mixte : "Un des chefs du parti démagogique à Marcillac. Sa famille compte quelques personnes honnêtes, mauvais esprit, brouillon, haineux, envieux, condamné le 16 juillet 1836 par le tribunal correctionnel de Rodez à 15 francs d'amende pour injures envers un témoin et le 21 novembre 1851 à 5 jours d'emprisonnement et 50 f d'amende par le même tribunal pour outrages publics envers un garde champêtre et pour outrages à un témoin à raison de sa déposition. Le 3 décembre est désigné par la commission dite constitutionnelle pour remplir les fonctions de maire à Marcillac et, prenant de concert avec Garrigues et Pradié, le titre de délégué de la commission centrale républicaine, il signe 1° une réquisition adressée au maire de Marcillac pour qu'il ait à remettre les armes de la commune ainsi que le drapeau et autres objets; 2° une réquisition au serrurier Lavignerie pour qu'il ait à ouvrir les portes de la maison commune; 3e une sommation à M. le curé de Marcillac afin qu'il remit les clés de l'église. Le 7, on voit entrer chez Bousquet plusieurs individus qui disent qu'on fera bientôt flotter le drapeau rouge et qui"" crient Vive la république rouge"". Le 10, au moment de son arrestation, il dit au brigadier : ""le Corse ne sait pas ce qui l'attend, rira bien qui rira le dernier"". (État des décisions de la Commission départementale de l'Aveyron…, SHD, 7 J 68)"

Grâces et commutations de peine

Grâce accordée par le chef de l’État :
Internement le 30/06/1852
Surveillance le 15/08/1852

Sources

Liste générale : Archives nationales F/7/*/2589 Dossiers de grâce : BB/22/148/2
Dossier de pension : Archives nationales F/15/3998
Remarques de l’auteur de la base de données :
Ne figure pas dans le décret de grâce à la date indiquée dans le dossier de grâce.




Réalisation de la base de données : Jean-Claude Farcy ✝ Programmation web : Rosine Fry (2013) puis Morgane Valageas (2018) Hébergement : LIR3S-UMR 7366 CNRS uB
Référence électronique : Jean-Claude Farcy, Rosine Fry, Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851, Centre Georges Chevrier - (Université de Bourgogne/CNRS), [En ligne], mis en ligne le 27 août 2013 (adresse http://tristan.u-bourgogne.fr/Inculpes/WEB/1848_Index.html) puis le 20 juillet 2018, URL : http://poursuivis-decembre-1851.fr/index.php