Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851

Notices individuelles

CLIQUER ICI POUR EXPORTER LA FICHE

Terrail - Eugène
Numéro d’ordre : 25176 - Numéro de dossier : 47 bis

Informations personnelles

Lieu de naissance : Mirande Gers
Âge : 32 ans
Statut conjugal : Célibataire
Domicile : Mirande, Gers
Profession : Avocat
Type d’activité : Professions libérales
Secteur : Professions libérales

Décisions des commissions mixtes départementales et des commissions militaires de Paris

Décision de la commission mixte Gers : Algérie plus

Observations en liste générale : Un des principaux chefs du parti socialiste. Plein d'ambition. Chef de bande. A fait conduire à la maison d'arrêt le Procureur de la République et le Juge d'instruction. A distribué des armes.
Motifs et observations dans l’État de la commission mixte : "En fuite. Un des principaux chefs du parti socialiste, plein d'ardeur et d'ambition, capable de se mettre à la tête d'un mouvement et de le conduire aux plus violents excès. Le 3 décembre, M. le juge d'instruction l'aperçut pendant l'audience s'entretenir avec Boussès l'avoué, un des chefs socialistes les plus ardents. Bientôt, il fit passer sous ses yeux plusieurs carrés de papier qui, d'après la pensée de M. le juge d'instruction, devaient être les ordres transmis aux chefs cantonaux. Le 4 décembre, jour de l'insurrection, Terrail était à la tête d'un rassemblement armé de 400 personnes. Il se présenta à la porte du lieutenant de gendarmerie et le somma de garder, ainsi que ses gendarmes une attitude entièrement passive. Se présenta, toujours à la tête de cet attroupement devant le poste de la sous-préfecture et au moment où M. le sous-préfet parut, Terrail, se tournant vers les insurgés leur dit : ""Citoyens, empoignez-moi cet homme"". Dans ce moment, un coup de feu fut tiré sur ce magistrat. C'est Eugène Terrail qui somma le greffier du tribunal de lui livrer les fonds déposés au greffe. C'est lui encore qui somma le maître de poste de livrer ses chevaux pour envoyer ses dépêches sur divers points de l'arrondissement. C'est lui enfin qui fit déposer, dans la maison d'arrêt, Monsieur le Procureur de la République et M. le juge d'instruction. (Département du Gers. Insurrection de décembre 1851, SHD, 7 J 71)"

Grâces et commutations de peine

Sources

Liste générale : Archives nationales F/7/*/2594




Réalisation de la base de données : Jean-Claude Farcy ✝ Programmation web : Rosine Fry (2013) puis Morgane Valageas (2018) Hébergement : LIR3S-UMR 7366 CNRS uB
Référence électronique : Jean-Claude Farcy, Rosine Fry, Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851, Centre Georges Chevrier - (Université de Bourgogne/CNRS), [En ligne], mis en ligne le 27 août 2013 (adresse http://tristan.u-bourgogne.fr/Inculpes/WEB/1848_Index.html) puis le 20 juillet 2018, URL : http://poursuivis-decembre-1851.fr/index.php