Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851

Notices individuelles

CLIQUER ICI POUR EXPORTER LA FICHE

Rousseau, dit Barbès - François
Numéro d’ordre : 23448 - Numéro de dossier : 21

Informations personnelles

Lieu de naissance : Beaune Côte-d’Or
Âge : 40 ans
Statut conjugal : Marié 2 enfant(s)
Domicile : Beaune, Côte-d’Or
Profession : Carrier et couvreur
Type d’activité : Mines et carrières
Secteur : Industrie
Antécédents : 31/5/1851, 15 jours de prison, coalition.

Décisions des commissions mixtes départementales et des commissions militaires de Paris

Décision de la commission mixte Côte-d’Or : Algérie plus
Transporté en Algérie à Douéra, province : Alger

Observations en liste générale : Démagogue de la pire espèce. Capable de tous les crimes. Ne rêvant que de pillage.
Motifs et observations dans l’État de la commission mixte : Démagogue de la pire espèce. Capable de tous les crimes. Ne rêvant que le pillage et la violence. Il est au nombre des êtres sinistres que l'on voit surgir dans tous les instants de troubles.(Procès-verbal des décisions de la Commission mixte du département de la Côte-d'Or, A.N., BB/30/400)
Notice judiciaire n° 20. Moralité mauvaise. Ivrogne, débauché, fainéant, ne possédant rien, vivant au jour le jour.
Les frères Rousseau ont toujours figuré dans tous les désordres, dans toutes les agitations, dans toutes les sottises qui ont eu lieu à Beaune.
On présume qu'ils sont affiliés à des sociétés secrètes, sans toutefois en avoir la preuve.
Poursuivi en 1848 pour s'être fait inscrire en tête d'une liste de volontaires qui voulaient monter au secours des insurgés de Juin, renvoyé des poursuites par ordonnance en date du 11 août 1848. Condamné en 1849 en simple police à trois jours de prison pour avoir insulté le rédacteur du journal La Tribune de Beaune dont il ne partageait pas les opinions politiques. Condamné le 31 mai 1851 à quinze jours de prison par le tribunal correctionnel de Beaune pour coalition.
Il n'offre aucun espoir de revenir au bien. C'est une nature turbulente, haineuse, violente, nourrissant une haine profonde contre ceux qui possèdent quelque chose; une fois en mouvement il ne reculerait devant aucun excès.
Cependant il n'existe contre lui non plus que contre son frère aucune charge sérieuse, ils ont été arrêtés à raison de leurs fâcheux antécédents.
Il prétend être resté complètement étranger à l'agitation qui a suivi le 2 décembre.

Grâces et commutations de peine

Grâce accordée par le chef de l’État :
Remise le 02/02/1853

Sources

Liste générale : Archives nationales F/7/*/2594 Dossiers de grâce : BB/22/150/2
Remarques de l’auteur de la base de données :
Demande de pension tardive, F/15/4155.




Réalisation de la base de données : Jean-Claude Farcy ✝ Programmation web : Rosine Fry (2013) puis Morgane Valageas (2018) Hébergement : LIR3S-UMR 7366 CNRS uB
Référence électronique : Jean-Claude Farcy, Rosine Fry, Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851, Centre Georges Chevrier - (Université de Bourgogne/CNRS), [En ligne], mis en ligne le 27 août 2013 (adresse http://tristan.u-bourgogne.fr/Inculpes/WEB/1848_Index.html) puis le 20 juillet 2018, URL : http://poursuivis-decembre-1851.fr/index.php