Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851

Notices individuelles

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Piquet ou Piget -
Numéro d’ordre : 21148 - Numéro de dossier : 175

Informations personnelles

Lieu de naissance : Charité (La) Nièvre
Statut conjugal : Marié 1 enfant(s)
Domicile : Charité (La), Nièvre
Profession : Propriétaire, tourneur en bois
Type d’activité : Articles de Paris
Secteur : Industrie

Décisions des commissions mixtes départementales et des commissions militaires de Paris

Décision de la commission mixte Cher : Algérie plus

Observations en liste générale : Procès-verbal du département du Cher. Démagogue exalté. Exerçant sur les paysans une funeste influence. Affilié aux sociétés secrètes. Homme d'action. Voyage à Nevers pour solliciter l'ordre d'une prise d'armes générale. Se réfugie à Londres. Ecrit aux démocrates de Nevers une lettre de reproches. Autre lettre de menaces au général Pellion. Il regrette de n'être pas en France pour frapper le premier coup.
Motifs et observations dans l’État de la commission mixte : Propriétaire aux environs de la Charité. Démagogue exalté. Exerçant son influence funeste sur les paysans. Affilié aux sociétés secrètes. Se trouvant avec le Représentant Rochat à des réunions de la société secrète mais plus particulièrement homme d'action. Après le mouvement de Précy, il courut à Nevers pour obtenir du comité insurrectionnel de cette ville le signal d'une prise d'armes générale et immédiate. Il paraît que le comité ne voulut pas se départir de la décision qui ajournait au 18 octobre toute délibération à cet égard. Piquet, furieux, se rendit dans le Val. Pendant l'insurrection de Beffes, il parcourait le pays, essayant de soulever la masse des ouvriers mineurs de Torteron. Il était en cabriolet avec deux autres et armé. Après la déroute, s'est réfugié à Londres d'où il a écrit aux démocrates de la Nièvre une lettre qu'on a saisie dans laquelle il reproche au comité de Nevers sa timidité. J'en ai parlé, dit-il, à tous nos amis de Paris et de Londres et ils disent tous que l'insurrection du Val pouvait être le signal attendu du bout du monde à l'autre si on avait profité de l'événement. Depuis cette lettre, il en a écrit une autre toute de menace au général Pellion. Il regrette de ne pas se trouver en France pour frapper les premiers coups. (État de siège du Cher. État récapitulatif de toutes les décisions prises par la Commission mixte du département…, SHD 7 J 69)

Grâces et commutations de peine

Sources

Liste générale : Archives nationales F/7/*/2593




Réalisation de la base de données : Jean-Claude Farcy ✝ Programmation web : Rosine Fry (2013) puis Morgane Valageas (2018) Hébergement : LIR3S-UMR 7366 CNRS uB
Référence électronique : Jean-Claude Farcy, Rosine Fry, Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851, Centre Georges Chevrier - (Université de Bourgogne/CNRS), [En ligne], mis en ligne le 27 août 2013 (adresse http://tristan.u-bourgogne.fr/Inculpes/WEB/1848_Index.html) puis le 20 juillet 2018, URL : http://poursuivis-decembre-1851.fr/index.php