Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851

Notices individuelles

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Mourrier - Frédéric
Numéro d’ordre : 19284 - Numéro de dossier : 3

Informations personnelles

Lieu de naissance : Limoges Vienne (Haute)
Âge : 25 ans
Statut conjugal : Célibataire
Domicile : Limoges, Vienne (Haute)
Profession : Cordonnier
Type d’activité : Cuirs et peaux
Secteur : Industrie
Antécédents : Condamné à 2 mois de prison et 16 frs d'amende pour détention illégale d'armes et de munitions de guerre.

Décisions des commissions mixtes départementales et des commissions militaires de Paris

Décision de la commission mixte Creuse : Internement

Observations en liste générale : Agent actif. Affilié. A fondu des balles. A rendu des services à la direction de la procédure. Exprime des regrets.
Motifs et observations dans l’État de la commission mixte : Il assiste à la réunion du pont de Rigour, il est délégué avec Putaud pour aller prendre le mot d'ordre à Limoges. Il dit qu'il connaît le lieu où se réunit le comité démocratique et qu'il y présentera Putaud. Il se trouve en effet le 4 aux réunions qui ont eu lieu chez Patapy à Limoges. Il rentre à Bourganeuf le 5 avec les inculpés Constant et Putaud. Il assiste avec eux à la réunion du café Louis, convoquée pour entendre les nouvelles qu'ils rapportent. Dans la soirée, il fond quarante balles avec l'inculpé Hippolyte Queyrat.
Avant de venir à Bourganeuf, cet inculpé faisait partie à Limoges de l'Association des cordonniers réunis. Il en était le secrétaire. Il a été condamné par jugement correctionnel du tribunal de Limoges en date du 31 juillet 1851 à deux mois d'emprisonnement pour détention d'armes et de munitions de guerre.
Dans ses interrogatoires il a montré une grande franchise. Il a donné aux magistrats pour la direction de la procédure, soit à Limoges, soit à Bourganeuf, des indications précieuses. Il semble être revenu à de bons sentiments politiques. (Procès-verbal des décisions de la Commission mixte du département de la Creuse, SHD, 7 J 69)

Grâces et commutations de peine

Grâce accordée par le chef de l’État :
Autorisé à rentrer à son domicile le 29/12/1852

Sources

Liste générale : Archives nationales F/7/*/2593 Dossiers de grâce : BB/22/143/2
Remarques de l’auteur de la base de données :
Internement à Niort.




Réalisation de la base de données : Jean-Claude Farcy ✝ Programmation web : Rosine Fry (2013) puis Morgane Valageas (2018) Hébergement : LIR3S-UMR 7366 CNRS uB
Référence électronique : Jean-Claude Farcy, Rosine Fry, Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851, Centre Georges Chevrier - (Université de Bourgogne/CNRS), [En ligne], mis en ligne le 27 août 2013 (adresse http://tristan.u-bourgogne.fr/Inculpes/WEB/1848_Index.html) puis le 20 juillet 2018, URL : http://poursuivis-decembre-1851.fr/index.php