Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851

Notices individuelles

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Monnoirot - Pierre
Numéro d’ordre : 18867 - Numéro de dossier : 19

Informations personnelles

Lieu de naissance : Saint-Julien Alpes (Hautes)
Âge : 30 ans
Statut conjugal : Marié 2 enfant(s)
Domicile : Beaune, Côte-d’Or
Profession : Serrurier
Type d’activité : Métaux ordinaires
Secteur : Industrie
Antécédents : Condamné plusieurs fois en simple police pour tapage ou rixe.

Décisions des commissions mixtes départementales et des commissions militaires de Paris

Décision de la commission mixte Côte-d’Or : Algérie plus
Transporté en Algérie à Douéra, province : Alger

Observations en liste générale : Avoue sa participation à tous les rassemblements. Peut être classé dans la catégorie des pillards. Détention de munitions.
Motifs et observations dans l’État de la commission mixte : Avoue sa participation à tous les rassemblements. Peut être placé dans la catégorie des pillards. On a saisi chez lui un sac rempli de balles mâchées, de tringles de fer coupées avec un raffinement de trous, du plomb en lingot, etc. (Procès-verbal des décisions de la Commission mixte du département de la Côte-d'Or, A.N., BB/30/400)
Notice judiciaire n° 18. Débauché, ivrogne, querelleur. Ses mauvaises habitudes et sa presse lui ont fait ordre sa petite clientèle. Il est sans fortune et à peu près sans travail.
D'un caractère turbulent et tapageur, il aime à se mêler aux scènes de désordre, cependant jusqu'aux derniers événements il n'avait pris part à aucune agitation politique antérieure.
Passe pour être affilié à des sociétés secrètes mais il n'existe à cet égard aucune preuve.
Il offre peu de garanties, il est trop débauché, trop paresseux pour ne pas toujours laisser une prise facile sur lui à ceux qui voudront l'entraîner au mal.
Monnoirot se serait battu plutôt parce que cela eut satisfait ses gouts pour les querelles, les rixes et le désordre que par conviction politique. Cependant il est très exalté, mais il est encore plus querelleur que démagogue.
Le 4 il assiste à la réunion du café Masson. Le même jour, il est au Pasquier Saint-Jacques sans armes d'abord, mais il va ensuite chercher un fusil de munition chargé.
Le 6, il se dirige en armes vers la mairie avec 5 ou 6 hommes également armés.
Il donne un fusil à Masson, afin qu'il puisse marcher aussi sur la mairie.
Avoue avoir donné de l'argent pour des souscriptions quand on lui en a demandé.
Dans une perquisition faite à son domicile, on trouve des balles de différents calibres; deux moules à balles; des balles anguleuses et dans l'intérieur desquelles est placée de la filasse; un lingot de fer propre à servir de balle; un fusil de munition caché et chargé de deux balles anguleuses; une poudrière.

Grâces et commutations de peine

Grâce accordée par le chef de l’État :
Remise le 02/02/1853

Sources

Liste générale : Archives nationales F/7/*/2593 Dossiers de grâce : BB/22/150/2
Dossier de pension : Archives nationales F/15/4007




Réalisation de la base de données : Jean-Claude Farcy ✝ Programmation web : Rosine Fry (2013) puis Morgane Valageas (2018) Hébergement : LIR3S-UMR 7366 CNRS uB
Référence électronique : Jean-Claude Farcy, Rosine Fry, Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851, Centre Georges Chevrier - (Université de Bourgogne/CNRS), [En ligne], mis en ligne le 27 août 2013 (adresse http://tristan.u-bourgogne.fr/Inculpes/WEB/1848_Index.html) puis le 20 juillet 2018, URL : http://poursuivis-decembre-1851.fr/index.php