Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851

Notices individuelles

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Monniot - Jean Baptiste
Numéro d’ordre : 18863 - Numéro de dossier : 59

Informations personnelles

Lieu de naissance : Diénay Côte-d’Or
Âge : 38 ans
Statut conjugal : Marié 2 enfant(s)
Domicile : Couternon, Côte-d’Or
Profession : Mécanicien
Type d’activité : Métaux ordinaires
Secteur : Industrie

Décisions des commissions mixtes départementales et des commissions militaires de Paris

Décision de la commission mixte Côte-d’Or : Eloignement de peu de durée

Observations en liste générale : Exerce une grande influence dans sa commune et a beaucoup contribué à l'exaltation de la moitié des habitants.
Motifs et observations dans l’État de la commission mixte : Actif, ardent, intelligent. Exerce une grande influence dans sa commune et a beaucoup contribué à l'exaltation de la moitié des habitants. Il était au courant du complot. (Procès-verbal des décisions de la Commission mixte du département de la Côte-d'Or, A.N., BB/30/400)
Notice judiciaire n° 57. Il possède un petit atelier de cinq ou six ouvriers. Etait en 1848 vice-président de la commission exécutive provisoire à Couternon. Depuis il est resté l'agent et le correspondant du comité central de Dijon pour toutes les démonstrations démagogiques. Il était aussi le correspondant des journaux socialistes. En 1849 il a été chargé par Jules Carion de convoquer tous les hommes du parti au convoi de James Demontry. Dans ces derniers temps, il a spontanément ouvert une souscription pour l'ouvrier de Marseille qui était allé à la nage serrer la main de Kossuth. Moniot est très engagé dans toutes les menées politiques de la démagogie. Du reste il est bon ouvrier, intelligent et bon père de famille.
Comme on l'a vu dans les notices de Bornier et Couchot, il était au courant du complot et devait sans aucun doute participer à son exécution. Il est venu à Dijon le 3 décembre. Le 4 il partait de Couternon pour y revenir encore et rencontrant Couchot et sa bande à moitié à chemin il avait avec lui un entretien, dans lequel il annonçait que la tentative projetée avait échoué et était remise au lendemain; il servait donc d'éclaireur et de porte nouvelles.

Grâces et commutations de peine

Grâce accordée par le chef de l’État :
Internement le 23/04/1852
Autorisé à rentrer à son domicile le 05/01/1853

Sources

Liste générale : Archives nationales F/7/*/2593 Dossiers de grâce : BB/22/144
Dossier de pension : Archives nationales F/15/4007




Réalisation de la base de données : Jean-Claude Farcy ✝ Programmation web : Rosine Fry (2013) puis Morgane Valageas (2018) Hébergement : LIR3S-UMR 7366 CNRS uB
Référence électronique : Jean-Claude Farcy, Rosine Fry, Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851, Centre Georges Chevrier - (Université de Bourgogne/CNRS), [En ligne], mis en ligne le 27 août 2013 (adresse http://tristan.u-bourgogne.fr/Inculpes/WEB/1848_Index.html) puis le 20 juillet 2018, URL : http://poursuivis-decembre-1851.fr/index.php