Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851

Notices individuelles

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Labarthe - Casimir
Numéro d’ordre : 14927 - Numéro de dossier : 47

Informations personnelles

Lieu de naissance : Gabriac Aveyron
Âge : 41 ans
Statut conjugal : Veuf 2 enfant(s)
Domicile : Rodez, Aveyron
Profession : Avocat, ex adjoint
Type d’activité : Professions libérales
Secteur : Professions libérales

Décisions des commissions mixtes départementales et des commissions militaires de Paris

Décision de la commission mixte Aveyron : Algérie moins
Transporté en Algérie à Bône, province : Constantine

Observations en liste générale : L'un des chefs du parti démagogique de Rodez. L'un des trois gérants du journal L'Aveyron républicain. A fait partie de la bande qui envahit le cabinet du Préfet. Il dit à celui-ci : Mr Fluchaire, je vous estime, et ajouta avec violence : mais la Constitution est violée, il n'y a plus que la force. Néanmoins, il empêcha qu'il fut fait du mal au Préfet. Membre de la Commission dite Constitutionnelle, il a signé la plupart de ses actes
Motifs et observations dans l’État de la commission mixte : "L'un des chefs du parti démagogique à Rodez, d'autant plus influent qu'il était estimé pour sa vie privée, ayant montré plus d'une fois des sentiments élevés. Adjoint au maire de Rodez pendant les 18 mois qui suivirent la révolution de Février, il fut révoqué, ainsi que le Maire, M. Carcenac, comme servant de point d'appui au parti ultra-démocratique. L'un des trois gérants du journal L'Aveyron républicain. Le 3 décembre, vint à la Préfecture avec deux de ses amis pour demander si les nouvelles qui se répandaient dans la ville étaient fondées, revint quelques instants après avec la bande qui envahit le cabinet du Préfet. Pendant cette scène de violence, s'approcha du Préfet et après lui avoir dit : ""Mr Fluchaire, je vous estime"" et ajouta avec beaucoup de violence : ""mais la Constitution est violée, il n'y a plus que la force"". Cependant, il a paru constamment être de ceux qui voulaient empêcher qu'il ne fut fait aucun mal au Préfet. A fait partie de la Commission dite Constitutionnelle et a signé la plupart de ses actes. (État des décisions de la Commission départementale de l'Aveyron…, SHD, 7 J 68)"

Grâces et commutations de peine

Grâce accordée par le chef de l’État :
Internement le 14/07/1852
Surveillance le 29/12/1852

Sources

Liste générale : Archives nationales F/7/*/2592 Dossiers de grâce : BB/22/143/1
Dossier de pension : Archives nationales F/15/3998




Réalisation de la base de données : Jean-Claude Farcy ✝ Programmation web : Rosine Fry (2013) puis Morgane Valageas (2018) Hébergement : LIR3S-UMR 7366 CNRS uB
Référence électronique : Jean-Claude Farcy, Rosine Fry, Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851, Centre Georges Chevrier - (Université de Bourgogne/CNRS), [En ligne], mis en ligne le 27 août 2013 (adresse http://tristan.u-bourgogne.fr/Inculpes/WEB/1848_Index.html) puis le 20 juillet 2018, URL : http://poursuivis-decembre-1851.fr/index.php