Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851

Notices individuelles

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Grangé - Jean Baptiste
Numéro d’ordre : 12898 - Numéro de dossier : 122

Informations personnelles

Lieu de naissance : Bruges Pyrénées (Basses)
Âge : 44 ans
Statut conjugal : Marié 2 enfant(s)
Domicile : Seissan, Gers
Profession : Tisserand
Type d’activité : Textile
Secteur : Industrie

Décisions des commissions mixtes départementales et des commissions militaires de Paris

Décision de la commission mixte Gers : Algérie plus
Transporté en Algérie à Pont du Chéliff, province : Oran

Observations en liste générale : Chef actif du parti socialiste. Membre des sociétés secrètes. A fait sonner le tocsin. Commandait les bandes armées. Homme dangereux.
Motifs et observations dans l’État de la commission mixte : Détenu. L'un des chefs les plus actifs et les plus dangereux du parti socialiste dans la commune d'Ornezan. Homme dangereux, redouté, capable des plus grands excès. Affilié aux sociétés secrètes, comme Lauga son ami et son complice dans tous les faits du 4 décembre. Le 4 décembre au matin, a fait sonner le tocsin. A contraint les habitants des campagnes à s'armer, à se réunir et s'est mis à leur tête avec Lauga, pour marcher sur Auch. Sur la route, il fouille les maisons, sondant les pailles, les foins avec des bayonnettes pour s'assurer que derrière lui aucun homme est resté caché. Le cantonnier Cassassoles a déclaré que Grangé l'a forcé, avec menaces, à se joindre aux insurgés et que leur arrière garde l'avait menacé de le fusiller s'il ne marchait pas. Le nommé Sabardan a déclaré que Grangé l'avait menacé avec une bayonnette pour le faire marcher et qu'arrivé au lieu de Bouragnères [?], au moment où il cherchait à se retirer, il avait été contraint par les mêmes menaces à suivre l'attroupement. Enfin, le nommé Graside affirme que Grangé l'a saisi au collet et l'a forcé à le suivre. Grangé a constamment marché à la tête du rassemblement avec Lauga. (Département du Gers. Insurrection de décembre 1851, SHD, 7 J 71)

Grâces et commutations de peine

Grâce accordée par le chef de l’État :
Surveillance le 14/06/1854

Sources

Liste générale : Archives nationales F/7/*/2591 Dossiers de grâce : BB/22/172/2
Dossier de pension : Archives nationales F/15/4023
Remarques de l’auteur de la base de données :
Demeurant à Auch selon le registre des transportés en Algérie (A.N. F/7/2587). Tisserand à Ornezan en demande de grâce.




Réalisation de la base de données : Jean-Claude Farcy ✝ Programmation web : Rosine Fry (2013) puis Morgane Valageas (2018) Hébergement : LIR3S-UMR 7366 CNRS uB
Référence électronique : Jean-Claude Farcy, Rosine Fry, Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851, Centre Georges Chevrier - (Université de Bourgogne/CNRS), [En ligne], mis en ligne le 27 août 2013 (adresse http://tristan.u-bourgogne.fr/Inculpes/WEB/1848_Index.html) puis le 20 juillet 2018, URL : http://poursuivis-decembre-1851.fr/index.php