Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851

Notices individuelles

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Gavot - François Xavier
Numéro d’ordre : 11995 - Numéro de dossier : 102

Informations personnelles

Lieu de naissance : Dijon Côte-d’Or
Âge : 39 ans
Statut conjugal : Célibataire
Domicile : Varois, Côte-d’Or
Profession : Aubergiste
Type d’activité : Commerces divers
Secteur : Commerce

Décisions des commissions mixtes départementales et des commissions militaires de Paris

Décision de la commission mixte Côte-d’Or : Expulsion

Motifs et observations dans l’État de la commission mixte : Les renseignements recueillis par l'administration sur cet individu s'accordent avec la notice judiciaire qui le concerne. (Procès-verbal des décisions de la Commission mixte du département de la Côte-d'Or, A.N., BB/30/400) Notice judiciaire n° 34. Fils unique d'une veuve très honnête femme, Gavot s'est laissé entraîner par les anarchistes et s'est associé à leurs projets. Un commencement d'éducation lui a été plus nuisible qu'utile, en lui inspirant des goûts et des idées au-dessus de sa profession. Il ne paraît pas d'ailleurs avoir de mauvais antécédents.
Gavot est venu à Dijon le 3 décembre, il y a passé la soirée et la journée du lendemain, tout semble démontrer qu'il devait servir d'intermédiaire pour la transmission des ordres du parti aux communes voisines. Il était convenu qu'il se trouverait à Varrois, sur le passage de Couchot pour lui donner les dernières instructions. Au lieu de cela il fut l'attendre à Sainte-Appolinaire dans un cabaret où, avec d'autres meneurs il disait qu'il fallait se tenir prêts pour le coup qui devait avoir lui sur les 10 heures à Dijon. A l'approche de la troupe de Couchot, ce fut Gavot qui sortit du cabaret pour le reconnaître : il l'accueillit comme des gens que l'on attend et continua avec elle jusqu'auprès de Dijon. Arrivés à Montmusard, Gavot, Couchot et Bornier déclarèrent qu'il devait y avoir dans le voisinage un autre rassemblement auquel il fallait se rallier, puis, lorsqu'il fallut se séparer sans rien entreprendre, ainsi que cela avait eu lieu à Chenove, ce furent encore Gavot, Couchot et Bornier qui en donnèrent l'ordre à leurs compagnons en leur disant qu'il faudrait revenir le lendemain matin et qu'on les avertirait en sonnant le tocsin.

Grâces et commutations de peine

Grâce accordée par le chef de l’État :
Internement le 27/03/1852
Surveillance le 20/11/1852

Sources

Liste générale : Archives nationales F/7/*/2591 Dossiers de grâce : BB/22/136
Dossier de pension : Archives nationales F/15/4007
Remarques de l’auteur de la base de données :
Garot en décret de grâce.




Réalisation de la base de données : Jean-Claude Farcy ✝ Programmation web : Rosine Fry (2013) puis Morgane Valageas (2018) Hébergement : LIR3S-UMR 7366 CNRS uB
Référence électronique : Jean-Claude Farcy, Rosine Fry, Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851, Centre Georges Chevrier - (Université de Bourgogne/CNRS), [En ligne], mis en ligne le 27 août 2013 (adresse http://tristan.u-bourgogne.fr/Inculpes/WEB/1848_Index.html) puis le 20 juillet 2018, URL : http://poursuivis-decembre-1851.fr/index.php