Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851

Notices individuelles

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Caron - Félix
Numéro d’ordre : 5488 - Numéro de dossier : 11

Informations personnelles

Lieu de naissance : Saint-Georges Eure
Âge : 44 ans
Statut conjugal : Marié 2 enfant(s)
Domicile : Rouen, Seine-Inférieure
Profession : Peintre en bâtiments
Type d’activité : Bâtiment
Secteur : Industrie
Antécédents : 1848, poursuivi à l'occasion de l'insurrection, mais acquitté.

Décisions des commissions mixtes départementales et des commissions militaires de Paris

Décision de la commission mixte Seine-Inférieure : Expulsion

Observations en liste générale : Démocrate des plus avancés et des plus exaltés. En 1848, à la révolution de Février, il fut nommé conseiller municipal. Le 27 avril, à l'instant même où éclate l'insurrection sur la place de l'Hôtel de ville, il provoque les propos les plus menaçants contre la garde nationale. Homme de résolution et d'action. En rapport avec les principaux chefs du parti socialiste. Se commet peu avec les masses.
Motifs et observations dans l’État de la commission mixte : "Avant 1848, Caron était l'un des démocrates les plus avancés et les plus exaltés de Rouen. A la révolution de février il est nommé conseiller municipal à Rouen par le Commissaire général du gouvernement provisoire. Le 27 avril, à l'instant même où éclate l'insurrection sur la place de l'Hôtel de ville, il profère, à l'une des fenêtres de la Mairie les propos les plus provocateurs contre la garde nationale qui résistait au désordre. Il est compris dans les poursuites relatives à l'insurrection; et, par arrêt de la chambre des mises en accusation de la cour d'appel de Rouen en date des 12,13,14 et 15 juillet 1848 il est renvoyé devant la cour d'assises comme prévenu d'avoir crié au moment de l'insurrection, par l'une des fenêtres de l'hôtel de ville : ""Les gardes nationaux sont des assassins, à bas la garde nationale !"". Il fut acquitté par la cour d'assises du Calvados. Il est permis de croire que son acquittement fut dû à l'hésitation de quelques témoins. Le 30 juillet 1848, il fut proposé comme candidat aux fonctions de conseiller municipal par le comité l'Egalité et obtint 6491 suffrages. Le 24 février il a assisté à un banquet démocratique. Il a formé une association fraternelle. Caron est un homme de résolution et d'action. Il est en rapport avec les principaux chefs du parti socialiste, mais se commet peu avec les masses. (État des décisions prises par la Commissions mixte instituée par la circulaire du 3 février 1852…Département de la Seine-Inférieure, SHD, 7 J 78)"

Grâces et commutations de peine

Sources

Liste générale : Archives nationales F/7/*/2589
Dossier de pension : Archives nationales F/15/4087




Réalisation de la base de données : Jean-Claude Farcy ✝ Programmation web : Rosine Fry (2013) puis Morgane Valageas (2018) Hébergement : LIR3S-UMR 7366 CNRS uB
Référence électronique : Jean-Claude Farcy, Rosine Fry, Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851, Centre Georges Chevrier - (Université de Bourgogne/CNRS), [En ligne], mis en ligne le 27 août 2013 (adresse http://tristan.u-bourgogne.fr/Inculpes/WEB/1848_Index.html) puis le 20 juillet 2018, URL : http://poursuivis-decembre-1851.fr/index.php