Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851

Notices individuelles

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Bibal, dit Marreluissier - Jacques
Numéro d’ordre : 2827 - Numéro de dossier : 18

Informations personnelles

Lieu de naissance : Bouc Bouches-du-Rhône
Âge : 45 ans
Statut conjugal : Célibataire
Domicile : Tour-d'Aigues (La), Vaucluse
Profession : Marchand forain
Type d’activité : Commerces divers
Secteur : Commerce
Antécédents : 1834 et 1836, contrebande de tabac; 1848, poursuivi pour affiliation aux sociétés secrètes; 1850, accusé de vol avec sa concubine; 1851, condamné pour outrages à un commissaire de police.

Décisions des commissions mixtes départementales et des commissions militaires de Paris

Décision de la commission mixte Vaucluse : Cayenne

Observations en liste générale : Etait armé d'un fusil double. Excitation à la guerre civile. Il faut, disait-il, en finir, le moment est venu de jouer aux boules avec les têtes des blancs. Homme sans moralité et des plus dangereux. Chef très actif de la démagogie. Toujours à la tête des moindres agitations.
Motifs et observations dans l’État de la commission mixte : "Rencontré sur la route se dirigeant sur Pertuis, armé d'un fusil double le samedi soir 6 décembre, avant l'insurrection. A été vu retournant à la Tour d'Aigues toujours armé de son fusil environ deux heures avant l'insurrection de Pertuis. Ce fusil a été pris par un gendarme envoyé en ordonnance. Le lendemain suivant, Bibal est allé à Saint-Martin la Brasque. Est établi par procès-verbal, rapport et dépositions du maire et du commissaire de police de la Tour d'Aigues qu'il a publiquement excité la population à se soulever en disant :""Il faut en finir, le moment est venu de jouer aux boules avec les têtes des blancs"". Arrivé à la Tour d'Aigues en 1832, condamné en 1834 pour délit de contrebande de tabac. En 1841 est allé habiter Saint-Martin la Brasque où il a eu la conduite la plus scandaleuse, revenu à La Tour d'Aigues en 1848, a été poursuivi devant la cour d'assises du Vaucluse en 1849 pour avoir fait partie d'une société secrète. En 1850 a été accusé de vol envers sa concubine. En 1851 condamné par le tribunal d'Apt pour outrages envers un commissaire de police. Homme sans moralité et des plus dangereux. Affilié aux sociétés secrètes. Chef très actif de la démagogie. Toujours à la tête des moindres agitations. En fuite. (Département du Vaucluse. État nominatif des détenus politiques…, SHD, 7 J 80)"

Grâces et commutations de peine

Sources

Liste générale : Archives nationales F/7/*/2588 Dossiers de grâce : BB/30/478
Dossier de pension : Archives nationales F/15/4107




Réalisation de la base de données : Jean-Claude Farcy ✝ Programmation web : Rosine Fry (2013) puis Morgane Valageas (2018) Hébergement : LIR3S-UMR 7366 CNRS uB
Référence électronique : Jean-Claude Farcy, Rosine Fry, Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851, Centre Georges Chevrier - (Université de Bourgogne/CNRS), [En ligne], mis en ligne le 27 août 2013 (adresse http://tristan.u-bourgogne.fr/Inculpes/WEB/1848_Index.html) puis le 20 juillet 2018, URL : http://poursuivis-decembre-1851.fr/index.php